Le riche est misérable "talaipôros"
(épuisé par la souffrance morale ou physique)
son âme souffre en lui des blessures de guerre
infligées par le péché, et lui, engourdi par les biens
matériels, ne s'en rend même pas compte.
Cet état lamentable "eleeinos"
(pitoyable, lamentable, digne de pitié)
le rend pitoyable, Jésus le prend en pitié
Mc.10:21
il voit la pauvreté "ptôchos" (qui se blottit,
cache
son dénuement, qui mendie sa nourriture) de cet
homme, son aveuglement "tyflos" (ne voit pas son état réel)
et son dénuement "gymnos" (sa honte spirituelle).
L'âme du riche est malheureuse, misérable,
pauvre, aveugle et nue. Elle ne possède pas les vrais biens,
elle ne pourra pas emporter rien avec elle 1Ti.6:6.
Paul l'avait compris, il les avait regardé comme
de la boue, n'en faisant plus aucun cas, Barnabas avait vendu ses biens
et les avait mis à la disposition des pauvres.
Les apôtres avaient tout quitté pour suivre
Jésus, ils étaient pauvres, sans argent ni or, mais ils en
enrichissaient plusieurs. Ils n'avaient rien
mais possédaient tout, car ils avaient tout pleinement
en Jésus-Christ, ils avaient su comment entrer
en communion avec la richesse de sa grâce,
ils avaient appris à en être satisfaits
par leur communion avec Dieu en toute circonstance.
La pauvreté dispose l'homme à chercher la
richesse de Dieu, mais il doit tout de même la désirer et
ne pas seulement envier ceux qui possèdent les biens matériels
1Jn.2:15-17. Car l'homme peut être doublement pauvre, spirituellement
et matériellement, quelle misère est la sienne alors!
Je réalise que je suis un "ptôchos" un homme
qui manque de nourriture spirituelle et qui doit la mendier à Dieu.
Mais Jésus a compassion, il prend pitié de ceux qui sont
sans force. Mc.8:2-3, et il donne à ceux qui demandent car il est
bon de coeur Ja.1:5
O Dieu j'ai besoin de ton Esprit d'amour, de puissance
et de modération pour aimer en action d'une manière équilibrée.