Les haut-plateaux de Dschang
Au début du mois d'août 2012, nous avons décidé d'aller visiter la région qui a vu naître ma tendre épouse, c'était un bon temps pour le faire, entre deux saisons des pluies, la température est particulièrement clémente car le temps est nuageux. Nous avons donc pris l'autobus de jour pour me permettre d'admirer le paysage en chemin. Normalement, les gens prennent l'autobus le soir et voyagent toute la nuit, ainsi ils ont une journée de clarté de plus pour séjourner où ils le désirent.
Puisque la ville est en altitude, le climat y est tempéré, la température se tenant autour de 22° à 26° Celsius, ce qui est excellent pour visiter sans transpirer.
Pour notre séjour à Dschang, le pasteur Daniel Fonga nous avait réservé une chambre avec une suite à l'hôtel Téclaire.
Nous y étions très confortables, nous avions même de l'eau chaude pour la douche, nous n'avons subi aucune coupure d'électricité, c'était le gros luxe, je vous dis. Le service était impeccable, nous avons grandement apprécié le temps que nous y avons passé.
Pour nos déplacements en ville, c'était le taxi ou la moto, cela se passait relativement bien malgré la densité de la circulation piétionnière, il n'y avait pas vraiment d'embouteillage comme à Douala ou à Yaoundé.
En prenant une marche en ville, j'ai découvert un sculpteur de talent, je lui ai acheté deux ananas contenant des sous-plats.
Le marché se tient deux fois par semaine. Les bamilekes peuplant la région n'ont pas de nom dans leur dialecte bafou pour identifier les jours de la semaine, ils les nomment en fonction de leur proximité des deux jours de marché ; le petit et le grand marché. Ma femme tient ici en main un corrossol, un fruit savoureux a la chair blanche et molle. Dommage, j'en ai jamais vu au Québec !
L'université de Dschang est réputée, des étudiants de partout dans le pays viennent s'inacrire à ses cours.
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