Mes discussions avec certains catholiques qui m'ont amené à penser que leur adhérence à Marie
dépasse la raison, l'un d'eux me disait il n'y a pas si longtemps,
il n'y a rien dans la Bible que tu pourras me montrer qui me fera changer d'idée sur Marie.
Que peut-on ajouter dans ce temps-là ?
Pour le catholique "constant", qui est toujours resté fidèle à son Eglise, il y a un puissant barrage mental et spirituel à changer ses conceptions sur Marie, le culte des saints, la tradition, la dévotion aux morts, etc ... Pourtant, je crois que le Saint-Esprit travaille aussi dans ce contexte-là, malaisément, sans doute, et d'une manière très cachée. Peut-être estompe-t-il les conceptions fausses (à mon sens, bien sûr) et met-il en lumière les fondements bibliques de la foi chez ces gens. Je ne suis pas le Seigneur, et je ne puis donc en juger.
- Fred Sandoz
N'est-ce pas incongru, cette ferveur portée à Marie
alors que les premiers chrétiens avaient bien mieux à faire?
Toute l'attention qu'on lui porte dans les milieux catholiques est vraiment étonnante
compte tenu du peu de cas qu'on lui fait dans l'église primitive;
après l'avoir nommée parmi les 120 à la Pentecôte, elle tombe dans l'oubli le plus total,
à peine Paul mentionne-t-il aux Galates (4:4)
que Jésus est «né d'une femme, né sous la loi», sans même nommer son nom.
Son rôle fut donc très effacé, c'est le moins qu'on puisse dire!
Alors lui en accorder un au ciel à l'avant-plan est déplacé,
d'autant plus qu'on est supposé se reposer une fois rendu là-haut!
Mon avis est que si Paul et les autres apôtres voyaient aujourd'hui le culte
qui s'est développé autour de Marie, ils déchireraient leurs vêtements
comme ils avaient fait à Lystre (Ac.14:8-18) quand on les avait pris pour des dieux.
Les sacrifices qu'ils ont refusé sont allègrement offerts maintenant à Marie.
Les évangiles nous rapportent
quelques tableaux sur Marie alors que le reste du Nouveau Testament nous décrivant
la vie et la doctrine ecclésiales est pour ainsi dire muet, pourtant
Marie était présente à la Pentecôte et elle
aurait pu jouer un rôle par la suite si elle avait eu toutes les
tâches qu'on lui accorde aujourd'hui. C'est le contraire de ce qui
se passe avec les apôtres, ils ont été fortement employés
par Dieu pour bâtir l'église et maintenant on les laisse se
reposer au ciel alors que Marie qui s'est bien reposée après
le Pentecôte s'est mise à la tâche une fois rendu au
ciel. C'est vraiment tout le contraire de ce que Jean - qui avait pris
Marie chez elle pour en prendre soin - a écrit dans Ap.14:13
Apocalypse 14:13 Et
j'entendis du ciel une voix qui disait: Ecris: Heureux dès à
présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit,
afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent.
J'éprouverais de la sympathie
pour Marie si je ne pensais pas qu'elle n'était pas en train de
se reposer avec les autres. Pour ceux qui pensent autrement, quand allez-vous
laisser Marie se reposer un peu?, selon votre perspective elle qui doit
composer avec des millions de requêtes qui lui sont adressées,
c'est bien pire que Moïse avant que Jethro ait pitié de lui
et lui suggère de nommer 70 anciens pour l'appuyer. Elle n'est pas
omnisciente ni omniprésente pour avoir la capacité de tous
vous entendre, vous pouvez attendre longtemps avant qu'elle prenne connaissance
de la requête que vous lui adressez. Peut-être qu'un saint
obscur serait plus disponible.
Vous qui la surmenez, pourquoi ne
pas en faire autant et vous adressez à Jésus plutôt?
Il a la force divine en lui, il ne sera jamais débordé quand
bien même un milliard s'adresserait à lui en même temps,
il vous a aimé au point de prendre votre place sur la croix, alors
pourquoi passer par un autre médiateur pour s'adresser plutôt
qu'au seul médiateur appointé entre Dieu et les hommes, 1Ti.2:5?
Que Marie ait reçu la grâce de porter Jésus n'en fait pas la médiatrice de toute grâce pour autant.
Elle a aussi eu besoin d'un Sauveur comme chacun de nous, n'appelle-t-elle pas Dieu «son Sauveur»
dans Lu.1:47 ? Seule, celle qui fut perdue peut avoir eu besoin d'un Sauveur,
sinon elle n'a pas été sauvée de rien du tout.
Je dissocierai les catholiques et les orthodoxes en deux groupes.
Ceux qui ont la connaissance et ceux qui ne l'ont pas...
Pour l'avoir entendu à plusieurs reprises et dans le bouche de théologiens et clergymen, Marie est loin de faire l'unanimité.
"Marie nous pose problème, mais comme le peuple la réclame, nous sommes bien obligé de faire avec..."
Voilà en substance ce que j'ai entendu.
Marie est une béquille, un substitut divin.
Et "substitut" est le terme bien approprié, car en définitive on établit avec elle une relation qui normalement doit trouver son plein épanouissement en Dieu, par le Fils sous l'onction de l'Esprit.
Le coeur de Dieu n'est-il pas suffisant qu'il faille lui adjoindre celui d'un être humain ?
et l'oeuvre du Fils n'est pas suffisante qu'il faille lui adjoindre celle d'une mère ?
et l'oeuvre de l'Esprit est-elle incomplète qu'il faille lui adjoindre celle d'une créature ?
Mettre Marie dans le coup c'est réduire Dieu à un être dépendant d'une femme.
N'oublions pas quand même l'oeuvre d'une certaine Eve et de la malédiction qui en découla.
La femme a des désirs qui se porterons vers son mari et lui dominera sur elle et Marie n'a pas échappé à ça... sinon l'oeuvre salvatrice n'aurait pas été accomplie en totalité.
Toute la parole a été accomplie, y compris quand il est écrit "réjouis-toi avec la femme de ta jeunesse" et sa mère, la femme de la jeunesse à Joseph a réjouis son époux. :-)))
C'est-y pas Dieu qui a mis les mécaniques sexuelles dans le corps de l'homme et de la femme ?
- Pierre-Antoine Eldin
Le nombre de frères et soeurs de Jésus n'est pas un
élément de foi crucial pour moi.
Si j'interviens c'est simplement en réaction contre la modernité qui veut
nous imposer son dogme de la multiparité de Marie (généralement pour des
motifs bassement politiques).
Si on me trouvait un argument sérieux ou bien si une découverte
archéologique révélait que Jésus a forcément eu des frères et des soeurs
utérins je serais évidemement surpris mais cela ne changerait rien de l'importance de Marie,
ce n'est pas sa chasteté qui importe.
Pour un orthodoxe si Marie est très importante c'est justement perce qu'elle
est exactement comme nous.
Au contraire des catholiques qui ont élaboré très récemment des dogmes
mariaux qui rendent Marie un peu surnaturelle, les orthodoxes vénèrent une
Marie totalement de la même nature que nous.
Un être humain totalement comme nous à quelques détails près...
D'abord, au contraire de nous c'est elle qui a été choisie par Dieu pour
accueillir l'incarnation du Fils de Dieu.
Puis, elle est la seule au monde à avoir connu une telle intimité avec le
Christ.
Je pense qu'on ne vit pas des années d'amour avec la Lumière sans être
illuminée.
Si nous prétendons que la Présence spirituelle du Christ nous transforme,
nous, alors combien plus Marie a-t-elle dû être transformée par la Présence
totale du Christ !
Si des gens peuvent dire que le Christ vit en eux ils ne font que
reconnaître qu'ils succèdent à Marie.
Et encore, ils peuvent le dire mais il n'y a que pour Marie que cette
affirmation est incontestable.
Aussi, sur le Chemin je ne peux que reconnaître que Marie nous précède tous.
Et comme je ne peux être en communion avec le Père qu'en tant que membre du
Corps du Christ c'est tout naturellement que je tisse des liens d'amour avec
tous et notamment avec celle qui est la première à porter en elle la Parole
de Dieu.
Mais il faut reconnaître que, pour la modernité qui oublie le NOUS pour
inventer un JE, la présence discrète de Marie et de tous les autres semble
être inopportune.
A lire beaucoup de commentaires il est clair que Marie paraît faire ombrage
à une hypothétique pure relation bilatérale JE/Père. Mais cette relation
bilatérale Je/Dieu est un contresens absolu et rabaisse le christianisme au
niveau des autres monothéismes.
Alors on projette sur Dieu ses propres fantasmes et on laisse croire que
Dieu serait blessé que l'on puisse s'adresse à Marie... Mais c'est le
contraire, c'est la présence de Marie et des autres qui est insupportable à
l'égocentrisme de l'homme moderne, ce n'est pas insupportable à Dieu c'est
désiré par Dieu.
- Pierre Poncet
L'unique médiateur Jésus-Christ
et la foi en lui; les bonnes oeuvres et les prières aux saints.
L'Église catholique proclame
à son peuple que la justification et la Rédemption sont venues
par la grâce donnée par Dieu en raison de la mort et de la
résurrection de Jésus. Les êtres humains sont incapables
de gagner la Rédemption (ou salut); il ne s'obtient pas non plus
par les bonnes oeuvres. Celles-ci s'accomplissent par la grâce divine
en réponse à l'action rédemptrice de Dieu dans le
Christ. Si le catholicisme romain a reconnu l'intercession des saints elle
relève de la signification donnée à l'ordre biblique
qui nous est fait de prier les uns pour les autres: ce mot «nous»
n'englobe pas seulement les croyants de la terre mais ceux qui nous ont
précédés et sont devenus saints en la présence
de Dieu au ciel. Cette intercession est utile et salutaire mais en nulle
manière nécessaire au sens où l'est la médiation
de Jésus-Christ. Toute intervention des saints en notre faveur doit
être acceptée par Dieu et associée à la médiation
suprême de Jésus-Christ, unique grand prêtre.
Il n'en est pas d'autre par qui nous puissions être sauvés,
comme l'affirme le passage des Actes 4:12.
Quelle est l'importance de Marie
dans la Bible?
Il faut, pour répondre, établir
des distinctions entre les textes du N.T. Dans le récit de Marc,
que la plupart des spécialistes tiennent pour le plus ancien des
évangiles, elle fait simplement une apparition au cours du ministère
de son fils. En 3:31-35 elle le cherche en compagnie des frères
de Jésus, apparemment pour le ramener à la maison car l'intensité
de son nouveau style de vie et sa prédication les rendent perplexes,
3:21.
Chez Matthieu la scène est
reprise; mais l'image de Marie est ici adoucie dans son ensemble du fait
qu'au chapitre 1 il a été indiqué que la mère
de Jésus n'a pas conçu son fils d'un père humain mais
du St-Esprit. C'est pourquoi il n'y a pas de doute que Matthieu présente
au lecteur un portrait positif de Marie, même si dans les pages sur
le ministère son image n'est nulle part très détaillée.
Chez Luc le rôle de Marie
est considérablement étendu. Alors que dans le récit
matthéen de l'Enfance elle n'est qu'une figure située à
l'arrière-plan, dans le récit lucanien elle est l'acteur
principal. Et Luc résout la tension née de l'opposition entre
une famille constituée par les relations de disciples et la famille
naturelle de Jésus par la naissance. Il le fait dans le récit
de l'Annonciation, où Marie reçoit d'un ange le message de
Dieu et dit: «Qu'il m'advienne selon ta parole» Lu.1:38. Ainsi
donc, si le disciple est celui qui entend la parole de Dieu et qui la met
en pratique, Marie est devenue la première d'entre eux car elle
est la première à avoir entendu la parole de Dieu et à
avoir consenti de tout coeur à ce qu'elle s'accomplisse. Luc va
d'ailleurs plus loin en lui faisant proclamer la Bonne Nouvelle dès
le Magnificat 1:46-55. Il est clair pour cet évangéliste
que la mère de Jésus a reçu une faveur particulière
du Seigneur et qu'elle est bénie parmi les femmes. En 2:19, 51,
nous apprenons qu'en ce qui concerne le mystérieux plan de Dieu
pour son Fils, elle garde tout cela dans son coeur - ce qui nous prépare
à un nouveau rôle qu'elle sera amenée à jouer
dans la vie de Jésus. Luc conserve le fond de la scène marcienne
où Marie et les frères de Jésus viennent chercher
Jésus, mais il y supprime toute opposition entre la famille naturelle
et celle formée par les disciples 9:12-21. Cette suppression de
toute tension est en harmonie avec l'idée de l'évangéliste
selon laquelle la famille naturelle fait déjà partie des
disciples. Cela explique aussi pourquoi au début du livre des Actes
il place Marie et les frères de Jésus à côté
des Douze et des femmes dans le groupe réuni à Jérusalem
dans l'attente de l'effusion de l'esprit au jour de la Pentecôte.
Dans le récit lucanien, du début à lal fin Marie se
conduit comme un disciple obéissant.
Tout en contenant des matériaux
différents de ceux de Luc, le récit de Jean a quelque chose
de semblable dans le ton. Marie apparaît au pied de la croix. Jean
seul rapporte la présence d'amis sur le lieu du supplice et, en
fait, il s'intéresse à deux personnages qu'il ne nomme jamais,
à savoir le disciple que Jésus aimait et la mère de
Jésus. L'un et l'autre acquièrent dans le 4ème
évangile une importance symbolique. Le premier est le disciple idéal,
qui est demeuré toujours fidèle, même à Jésus
en Croix; et il est donné pour fils à la mère du Crucifié.
La question familiale revient donc ici encore. La véritable famille
de Jésus, qu'il a laissée derrière lui à la
Croix et à laquelle en mourant il remet l'Esprit, est constituée
de sa mère (la famille naturelle) et du disciple bien-aimé
(la famille selon les relations de disciples), et les deux maintenant ne
font plus qu'un; le disciple est devenu le frère de Jésus
et Marie et devenue la propre mère du disciple.
Ainsi donc, même si les matériaux
évangéliques sont limités, les deux derniers évangiles
démontrent très clairement que, vers la fin du 1er siècle,
un rôle remarquable dans la relation de disciples était attribu.
à la mère de Jésus dans différents groupes
constituant l'Église primitive. Dans un ouvrage oecuménique,
oeuvre collective de spécialistes catholiques et protestants, Marie
dans le N.T., nous avons mis l'accent sur la «trajectoire»
de Marie, qui grandit dans les sections chronologiquement plus récentes
du N.T. et se poursuit dans la suite de la vie de l'Église jusqu'à
ce qu'elle soit proclamée la plus parfaite de tous les chrétiens.
Certains de nos frères et soeurs protestants sont peut-être
hésitants devant les derniers développements de la mariologie,
mais, comme le montre bien cette notion de trajectoire, ces derniers développements
ne sont pas sans rapport avec le N.T.
Raymond E. Brown «101 questions
sur la Bible»
Un des plus éminents spécialistes
de la Bible (membre de la Commission biblique pontificale, docteur honoris
causa d'une vingtaine d'universités)
Que fête-t-on le 15 août?
Le 15 août l'Église
catholique fête l'assomption de la Vierge Marie, dans les églises
orientale on appelle cette fête la Dormition de Marie. Nous commémorons
ce jour-là la mort de la Vierge Marie, c'est à dire son entrée
dans la gloire du Paradis avec son corps en son âme. En effet, pour
chacun de nous la mort est la séparation de l'âme et du corps
et ce n'est qu'à la fin des temps que notre corps sera ressuscité
(c'est ce que nous proclamons dans le symbole des apôtres lorsque
nous parlons de la résurrection de la chair). l'Église croie
que la vierge Marie, qui a donné chair au Christ, le verbe fait
chair, a été par avance ressuscitée dans son corps.
C'est le sens du mot "Assomption"
: Marie monte au ciel avec son corps et son âme. Cette fête
à été fixée au 15 août par une décision
de l'empereur Maurice (+ en 602) pour l'empire de Constantinople. Mais
l'on sait qu'elle était déjà célébrée
partout en Orient. Ce n'est qu'en 813 qu'elle est prescrite par un concile
tenu à Mayence pour l'empire de Charlemagne.
En 1950, le pape Pie XII, à
l'occasion de l'Année Sainte a voulu donner une définition
précise de l'Assomption de Marie.
Pourquoi une procession le 15 août?
En 1637, le roi Louis XIII désespérait
de ne pas avoir d'enfant, ce qui posait, de plus, un grave problème
politique. Il décida donc de consacrer son royaume à la Vierge
Marie et qu'il se ferait dans chaque paroisse de son Royaume une procession
le 15 août tout cela pour demander la grâce d'avoir un héritier.
En 1638 naissait Louis Dieudonné, que nous connaissons mieux sous
le nom de Louis XIV. La procession du 15 août a donc son origine
dans ce voeux de Louis XIII.
Mais, aujourd'hui, si nous prions
avec la Vierge Marie en processionnant dans les rues du Puy, c'est parce
que nous croyons qu'elle est notre Mère et qu'elle nous montre le
chemin du Christ. La procession est donc une manière d'exprimer
notre foi et notre confiance en Marie, de prier pour notre ville et pour
notre pays et enfin d'inviter tous à venir prier avec nous, bien
mieux que ne saurait le faire une prière organisée dans une
église.
- catholique anonyme
La virginité perpétuelle ? de Marie
Je crois que le problème sur la virginité de Marie vient du fait
que certains écrivains chrétiens des premiers siècles voient dans les relations conjugales
un moindre mal.
Les Corienthiens écrivaient a Paul:"Il n'est pas bon de toucher à la femme".
Vu sous cet angle, la virginité de Marie ne pouvait que s'imposer.
Mais si nous considérons le mariage judéo-chretien comme sacré,
nous ne trouverons aucun obstacle au fait que Marie ait eu des enfants avec son mari.
Je n'aime pas l'expression "frère uterin" ou demi-frere,
dans la mesure ou cela suggère que la génétique de Marie avec tous les péchés commis
par ses ancêtres soit présent dans celle du Sauveur.
J'aimerais plutôt considérer que Jésus comme la semence spirituelle,
celle de la foi de la famille davidique.
Le fait que Sa conception intervient dans le cadre du mariage est important.
Selon Matthieu, il appartient à Joseph de nommer l'Enfant Céleste.
Apres avoir reçu l'Enfant Divin,
je ne vois pas pourquoi Joseph et Marie n'auraient pas des enfants.
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans tout cela.
Il faut peut-être revoir certaines valeurs en se laissant éclairer par l'Esprit Saint
à travers la meditation biblique.
Je ne suis pas contre la tradition, mais je constate
que le Seigneur a mis en exergue l'autorité de l'Écriture au cours d'un débat
sur la tradition des Pères.
- Andronicus
Pour ajouter à tous ce qui a été dit concernant la virginité de Marie, j'aimerais ajouter mon grain de sel.
Voici encore une dernière preuve à celles qui ont été dites, que Marie a eu d'autre enfants. Le mot connu est fréquemment employé dans la Bible pour désigner une relation sexuelle entre l’homme et la femme. Les versets qui suivent le démontrent bien. Vous pouvez les relire dans leur contexte bien entendu.
Gen 4 : 1 Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel.
Gen 4 :17 Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc.
Gen 38 : 26 Juda les reconnut, et dit: Elle est moins coupable que moi, puisque je ne l'ai pas donnée B Schéla, mon fils. Et il ne la connut plus.
1 Samuel 1 : 19 Ils se levèrent de bon matin, et après s'être prosternés devant l'Éternel, ils s'en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l'Éternel se souvint d'elle.
1 Roi 1 : 4 Cette jeune fille était fort belle. Elle soigna le roi, et le servit; mais le roi ne la connut point.
Pour ne nommer que ceux là.
Il est indéniable que le terme connu dans les versets précités se rapportent à un relation sexuelle.
Et maintenant regardons ce qui est dit de Joseph et Marie :
Math 1 : 23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
Le mot jusqu'à détermine un laps de temps défini. Ce qui signifie qu'après l'enfantement de Jésus, Joseph connu sa femme.
Croyez-vous vraiment que le terme connu cité ici signifie autre chose que relation sexuelle entre Joseph et Marie ? Dans ce passage le mot « ginôskô » est employé pour traduire connu.
Or, dans l’histoire d’Israël ce mot était employé comme idiome Juif pour parler de la relation sexuelle entre l'homme et la femme.
Ne pas oublier qu’une bonne exégèse et une bonne herméneutique, tiennent compte des idiomes.
- Gilles