La fête de Marie
Que fête-t-on le 15 août?
Le 15 août l'Église catholique fête l'assomption de la Vierge Marie, dans les églises orientale on appelle cette fête la Dormition de Marie. Nous commémorons ce jour-là la mort de la Vierge Marie, c'est à dire son entrée dans la gloire du Paradis avec son corps en son âme. En effet, pour chacun de nous la mort est la séparation de l'âme et du corps et ce n'est qu'à la fin des temps que notre corps sera ressuscité (c'est ce que nous proclamons dans le symbole des apôtres lorsque nous parlons de la résurrection de la chair). l'Église croie que la vierge Marie, qui a donné chair au Christ, le verbe fait chair, a été par avance ressuscitée dans son corps.
C'est le sens du mot "Assomption" : Marie monte au ciel avec son corps et son âme. Cette fête à été fixée au 15 août par une décision de l'empereur Maurice (+ en 602) pour l'empire de Constantinople. Mais l'on sait qu'elle était déjà célébrée partout en Orient. Ce n'est qu'en 813 qu'elle est prescrite par un concile tenu à Mayence pour l'empire de Charlemagne.
En 1950, le pape Pie XII, à l'occasion de l'Année Sainte a voulu donner une définition précise de l'Assomption de Marie.
Pourquoi une procession le 15 août?
En 1637, le roi Louis XIII désespérait de ne pas avoir d'enfant, ce qui posait, de plus, un grave problème politique. Il décida donc de consacrer son royaume à la Vierge Marie et qu'il se ferait dans chaque paroisse de son Royaume une procession le 15 août tout cela pour demander la grâce d'avoir un héritier. En 1638 naissait Louis Dieudonné, que nous connaissons mieux sous le nom de Louis XIV. La procession du 15 août a donc son origine dans ce voeu de Louis XIII.
Mais, aujourd'hui, si nous prions avec la Vierge Marie en processionnant dans les rues du Puy, c'est parce que nous croyons qu'elle est notre Mère et qu'elle nous montre le chemin du Christ. La procession est donc une manière d'exprimer notre foi et notre confiance en Marie, de prier pour notre ville et pour notre pays et enfin d'inviter tous à venir prier avec nous, bien mieux que ne saurait le faire une prière organisée dans une église.
- catholique anonyme
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