21 Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ,
22 qui est à la droite de Dieu, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.
Dans l'original, le mot grec, eperôtema, peut se traduire autant par «demande» que par «engagement». Les deux sens s'accordent avec le reste des Écritures. On est appelé à demander à Dieu une bonne conscience = un coeur pur, (Ps.51) et on est appelé à garder notre coeur pur (2Ti.2).
Dans le cas de Noé, ce n'est pas l'eau qui l'a sauvé, c'est l'arche (figure de Jésus), l'eau était la figure du jugement de Dieu, comme le feu le sera à la fin du monde (voir le parallèle fait par Jésus à ce sujet dans les évangiles). A mon avis, c'est donc mieux de traduire «à travers l'eau» plutôt que «par l'eau». D'ailleurs, Noé est resté à l'abri de l'eau dans l'arche, il a échappé au jugement de Dieu. Dans le baptême, c'est tout le contraire, nous sommes immergés dans l'eau comme le furent les rebelles du temps de Noé. Le baptême représente la mort du rebelle en nous, et quand nous ressortons de l'eau, cela représente la résurrection spirituelle en Jésus pour mener une nouvelle vie, le vieil homme rebelle étant resté dans l'eau comme les rebelles du temps de Noé (Ro.6:1-4, Ep.2:1-5, Col.3:1)