Dans cet article publié sur le blog Political Islam, l'américain Vijay Kumar propose une stratégie mondiale pour mettre fin au djihad universel, définitivement.
Drapeau du Jihad (La Guerre Sainte)
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Le djihad universel : la guerre mondiale de l’islam radical contre les démocraties libérales, par Vijay Kumar
Le 11 septembre 2001, une guerre a débarqué sur nos rivages avec un meurtre de masse commis par une bande d’hommes liés par une idéologie militante. Les États-Unis ont répondu par ce qu’on a appelé la « guerre contre le terrorisme », un réflexe qui s’est avéré aussi inefficace que coûteux.
Nous avons dépensé plus de mille milliards de dollars dans les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak. Plus de 5000 soldats américains ont été tués au cours des huit dernières années, et des dizaines de milliers ont été blessés.
Que nous ont apporté ces flots de sang et d’argent ?
Il n’y a pas eu de victoire durable des États-Unis. Il n’y a pas de victoire, ni stratégique, ni politique, ni morale. Et il n’y a pas de paix. Le terrorisme islamique continue à travers le monde comme si de rien n’était.
L’administration Obama veut maintenant éviter toute connotation déplaisante de l’expression « guerre contre le terrorisme » et s’enfonce encore davantage dans l’ambiguïté en parlant désormais des « opérations de contingence à l’étranger ». Mais c’est toujours la même guerre perdante, toujours aussi coûteuse, toujours aussi inefficace.
La « guerre contre le terrorisme » - quel que soit le nom qu’on lui donne - menée par les administrations Bush et Obama, est un échec, et cela pour une raison toute simple : une « guerre contre le terrorisme », cela n’existe pas. Le terrorisme est une technique, une méthode, une arme, un moyen utilisé pour atteindre un objectif. Ce n’est pas un ennemi identifiable, et encore moins susceptible d’être combattu efficacement. Une « guerre contre le terrorisme » est une guerre contre des ombres, une guerre contre rien et contre personne. C’est la démarche d’un insensé.
Et pourtant, une guerre fait rage. Dirigée contre des nations, des cultures et des civilisations entières, elle faisait rage depuis 1400 ans avant d’atteindre nos rivages. C’est le djihad universel, la guerre mondiale éternelle contre toutes les nations infidèles.
Avant que l’islam politique ne vienne supplanter le christianisme, la Turquie, la Syrie, le Liban et l’Egypte étaient des pays chrétiens. Avant que l’islam radical ne ravage leurs civilisations et leurs cultures, l’Afghanistan était bouddhiste, l’Iran était zoroastrien, et le Pakistan était hindou.
L’interminable conflit entre Israéliens et Palestiniens n’est pas une banale querelle isolée sur le territoire ou entre factions, ou aucune des autres fausses raisons qu’on lui trouve. C’est simplement l’un des fronts de la guerre impérialiste menée par le djihad universel pour dominer l’esprit et le cœur des hommes. Il n’y a jamais eu là-bas de paix durable parce que l’islam politique n’a aucune envie de faire la paix avec des infidèles - et, pour lui, tout homme, toute femme, tout enfant non musulman, où que ce soit dans le monde, est un infidèle.
La crise du Moyen-Orient est sans fin parce que l’islam politique ne cède jamais à une autre idéologie. Il ne croit pas à la coexistence pacifique, et ne l’autorise pas. Le problème, ce ne sont ni les juifs ni Israël. La seule chose qui perpétue le conflit en un affrontement insoluble et interminable, c’est l’idéologie suprémaciste universelle qui exige la soumission des juifs, des chrétiens, des hindous, des bouddhistes, des Chinois, de l’Occident et de l’Afrique subsaharienne.
L’objectif du djihad universel, sa mission, sa raison d’être, est la soumission des infidèles et de leurs nations - toutes leurs nations - par la conversion, par la domination ou par la mort. En islam politique, il n’y a pas d’autre choix. Aucune forme de paix permanente avec les infidèles n’est envisagée.
Là où ils sont démographiquement et politiquement faibles, les musulmans peuvent proposer une trêve. Mais la différence entre trêve et paix est importante : la trêve est un stratagème temporaire destiné à se donner le temps de se renforcer, la paix est un respect mutuel durable. Les musulmans ne souhaitent pas la paix, jamais, avec les infidèles, considérés comme des inférieurs. Là où ils sont forts, les musulmans mènent le djihad universel, une guerre mondiale contre les infidèles. Le djihad est l’impératif de l’islam politique, il est commandé par les écritures, et les infidèles en sont la cible.
Pour le djihad universel, par conséquent, toutes les tactiques, tous les moyens, toutes les armes se justifient, de sorte que le terrorisme et le meurtre de masse sont considérés comme des méthodes parfaitement licites pour atteindre ses objectifs théologiques et politiques.
Le meurtrier de masse responsable de l’attentat de Lockerbie a récemment été accueilli en héros par la Libye, parce que c’est un héros de guerre du djihad universel conduit par l’islam.
L’assassinat de masse du 11 septembre 2001 aux États-Unis était un acte saint, et il a été non seulement approuvé mais aussi fêté.
La doctrine du djihad universel a un objectif global très clair : la suprématie de l’islam partout dans le monde. Elle exige la suprématie théologique, politique et culturelle - c’est à dire l’impérialisme islamique - sur le monde entier. Il n’y a pas de place pour le pluralisme politique.
Dans l’islam politique, aucune loi n’est valable hormis la loi islamique, la charia. Les constitutions des démocraties libérales ne sont rien d’autre que les égarements d’hommes faillibles et ne valent même pas le papier et l’encre gaspillés pour les écrire. Le djihad universel est une guerre contre la pierre angulaire des principes démocratiques : les droits de la personne et les libertés. C’est une guerre déclarée contre l’existence même de la démocratie et de la liberté de pensée dans le monde.
L’impérialisme islamique est la plus grande force impérialiste que le monde ait jamais connue. Il y a peu de temps encore, l’Occident était dans une large mesure isolé et protégé du djihad universel par des barrières géographiques et technologiques. Aujourd’hui, tout cela a changé.
Les États-Unis ne sont guère que l’une des nations le plus récemment prises comme cible par le djihad universel pour attaque et invasion. Il serait puéril de penser que c’est à cause du soutien de l’Amérique à Israël que le djihad universel a étendu à l’Occident sa guerre de 1400 ans. Le djihad universel précède de mille ans la naissance des États-Unis et d’Israël, et il a déjà conquis la quasi-totalité du Moyen-Orient et des parties de l’Europe.
L’Amérique est soumise aux mêmes stratégies et tactiques, déclarées ou secrètes. Le terrorisme n’est que l’une de ces tactiques.
La conquête démographique est la forme de conquête la plus constante. L’infiltration légale et illégale de combattants du djihad universel en Europe occidentale et en Amérique du nord est en train de modifier radicalement le tissu même de la civilisation occidentale. L’islam politique est un état dans l’état, quelle que soit la nation où il pénètre.
L’islam politique voit le monde comme divisé en deux camps éternellement opposés : le Dar al Harb (« Maison de la guerre », gouvernée par les infidèles) et le Dar al Islam (« Maison de la paix », sous la loi des musulmans). Toute terre qui n’est pas islamique et régie par les musulmans est considérée comme terre de la guerre. Le djihad universel a l’obligation théologique de conquérir les nations non musulmanes par tous moyens et de remplacer les gouvernements des hommes par la théocratie islamique. L’assimilation de l’islam dans une société hôte est donc tout simplement impensable.
Ce que l’esprit occidental n’a pas su comprendre c’est que, dans l’islam, la séparation de l’église et de l’état est catégoriquement, définitivement, impossible : c’est dans les écritures, c’est dans le dogme.
C’est pourquoi l’impérialisme intrinsèque au djihad universel constitue pour les démocraties libérales une menace bien plus terrible que le nazisme et le communisme à eux deux. Contrairement aux islamistes, les nazis et les communistes n’avaient pour eux ni métaphysique transcendante ni force démographique globale. Le nazisme a été vaincu dans les dix ans suivant son arrivée au pouvoir en Allemagne, et le communisme s’est effondré à cause de ses propres contradictions internes ; la Russie postcommuniste et l’Allemagne postnazie sont devenues des démocraties libérales.
Ce n’est pas le cas des nations et civilisations conquises par le djihad universel.
Il
y a mille ans, en Inde, les hindous se trouvaient dans la même
situation que le monde occidental aujourd’hui. Leur vision du monde
était trop rationnelle, leurs idées métaphysiques trop abstraites et
tolérantes. Leur principe de non-violence même envers ceux qui
voulaient les annihiler, eux et leur mode de vie, était leur pire
erreur. Une erreur fatale. L’attitude actuelle du monde occidental
rappelle celle des anciens hindous.
La crise actuelle entre l’Occident et la doctrine du djihad universel est d’ordre philosophique, c’est une guerre du rationalisme et de la liberté intellectuelle contre un dogme théologique virulent. Mais c’est une guerre. Elle a été déclarée il y a 1400 ans. Elle aborde aujourd’hui aux rivages de l’Amérique.
Depuis le début, le djihad universel gagne grâce à sa patience et sa ténacité universelles, fruits de sa métaphysique transcendantale et de sa conviction centrale qui veut que le monde entier soit destiné à être gouverné par la théocratie islamique. Ce qui lui manque en technologie, il le compense par sa force démographique, par sa diversité géographique, par sa clarté idéologique et par un fanatisme qui relève du quotidien le plus banal.
La menace se complique de l’ignorance qui règne parmi les fidèles. Sur les quelque 1,5 milliards de musulmans que compterait le monde, 90 % ne parlent pas arabe, et pourtant les plus radicaux des théologiens de l’islam proclament que le Coran ne peut pas être traduit dans une autre langue. Si l’on s’en tient à cette affirmation, 90 % des musulmans s’accrochent aux contours d’un dogme qu’ils n’ont aucune chance de parvenir à comprendre complètement.
L’enjeu, ce sont nos libertés intellectuelles et spirituelles, et les principes les plus précieux de la démocratie. Pour les préserver, il nous faut gagner cette guerre que nous n’avons pas voulue. La seule alternative est la capitulation sans conditions. Le djihad universel est le produit d’une idéologie militante, pas le contraire. Tant que nous n’affronterons pas cette idéologie pour ce qu’elle est, de manière logique et tenace, tous nos efforts sont vains et le resteront.
Les politiciens américains des deux partis n’ont pas su ou voulu définir la vraie nature de l’ennemi et de ses intentions. L’ennemi n’est pas Al Qaïda, ni les talibans, le Hamas, les frères musulmans, ou aucun des groupes islamistes fondamentalistes qui fourmillent par centaines de l’Algérie au Moyen-Orient, à l’Asie du sud et à l’Indonésie. Chacun de ces groupes n’est qu’un tentacule d’un seul et même monstre vorace, le djihad universel. La multiplicité même des factions n’est rien qu’une autre stratégie du djihad universel pour disperser, troubler et affaiblir les infidèles en les forçant à combattre trop d’ennemis sur trop de fronts. Et ça marche.
La campagne militaire actuellement menée par les États-Unis et par une poignée toujours plus réduite d’alliés fourvoyés dans l’erreur de la « guerre contre le terrorisme » (quel que soit le nom qu’on lui donne) est bien plus qu’inefficace : elle est suicidaire. En huit longues années, elle a gaspillé des milliards de dollars et des milliers de vies innocentes en attaquant les mauvais ennemis, sans toucher aux vrais détenteurs du pouvoir du djihad universel et même en les acceptant en tant qu’« alliés » et partenaires commerciaux.
La guerre en Afghanistan monte en puissance, et les deux derniers mois ont été les deux plus meurtriers des huit longues années de l’intervention américaine. Pourtant, l’Afghanistan n’est qu’un prête-nom pour le Pakistan, l’une des nations qui forment le triumvirat de l’Empire du djihad universel. Au Pakistan, c’est l’agence Inter Services Intelligence qui exerce, en sous-main, la réalité du pouvoir. Grâce à l’argent saoudien, elle a créé les talibans et Al Qaida. C’est elle aussi qui soutient les deux grandes exportations de l’Afghanistan, l’héroïne et le terrorisme, et qui fournit un refuge aux combattants du djihad universel. Pourtant, nous avons fait du Pakistan un « allié ».
Il est possible de gagner définitivement la guerre menée par le djihad universel contre l’humanité et la démocratie. Nous pouvons trouver une solution durable et complète à la plus grave menace impérialiste que la civilisation occidentale ait jamais rencontrée. Nous avons des milliards d’alliés de bonne volonté partout dans le monde. Mais notre succès, notre victoire ne sont possibles que si nous connaissons et nommons le véritable ennemi, si nous connaissons l’ampleur et la réalité de la menace, et si nous lançons des actions décisives et ciblées.
Je l'affirme :
La guerre contre le djihad universel peut être gagnée partout en moins de cinq ans.
Elle peut être gagnée pour moins d’un milliard de dollars.
Elle peut être gagnée sans perte supplémentaire d’aucune vie américaine ou occidentale.
Pour gagner cette guerre qui nous a été déclarée sans que nous soyons en faute, il est d’abord indispensable de reconnaître qu’il s’agit d’une guerre idéologique. C’est la théocratie totalitaire islamique contre les droits et libertés fondamentaux et contre toutes les démocraties du monde.
Il faut aussi reconnaître que les causes de la pauvreté, de l’illettrisme et de la misère qui règnent dans les pays islamiques sont la surpopulation, la suppression de la liberté intellectuelle, l’hostilité à la pensée critique, et le fait que le gouvernement soit aux mains d’une dictature théocratique. Le colonialisme n’est pas en cause, pas plus que des conspirations sionistes ou anglo-américaines.
Le conflit entre djihad universel et Occident est philosophique. La force est nécessaire pour imposer et maintenir l’ordre, mais la force ne peut pas régner seule. La raison, l’empirisme et la méthode scientifique sont nos plus grandes armes contre le fanatisme religieux de la théocratie militante de l’islam politique.Les nations non islamiques doivent répertorier correctement la doctrine du djihad universel : c’est un mouvement politique paramilitaire subversif dont l’idéologie centrale, rappelons-le, exige le renversement des formes de gouvernement existantes. Pour les nations civilisées, une pareille subversion en temps de guerre constitue une trahison.
Or le djihad universel est une guerre déclarée. C’est une guerre de l’exclusivisme théologique islamique contre le pluralisme des traditions démocratiques. Ces deux notions sont exclusives l’une de l’autre. La charia islamique est l’antithèse de la liberté intellectuelle et spirituelle de l’individu. Elle s’oppose directement à l’existence même de toute démocratie constitutionnelle, et au simple droit à l’existence de toute autre religion ou croyance.
Pour gagner dans cette guerre contre le reste de l’humanité, voici donc ce que nous devrons faire :
- Constituer une alliance générale unifiée des nations contre le djihad universel. Juifs et gentils, anglo-saxons et slaves, hindous et bouddhistes, Norvégiens et Nigérians, tous ont été les victimes du djihad. Aucun impérialisme barbare n’a jamais menacé l’humanité de manière aussi universelle, sans considération des frontières nationales, ethniques, philosophiques ou géopolitiques. Quelles que soient nos différences, nous sommes alliés dans cette guerre, unis contre un ennemi commun impitoyable qui n’aura pas de repos tant que nous, nos cultures et nos nations n’aurons pas été conquis par la conversion, la domination ou la mort. Unis, nous ne pouvons pas être vaincus.
- Expulser systématiquement tous les avocats du djihad universel de l’islam politique hors de toutes les nations du monde occidental - qui, selon les propres termes de l’islam, constitue le Dar el Harb, le pays de la guerre, gouverné par les infidèles. L’exigence d’un régime théocratique prescrite par l’islam politique est une déclaration de guerre qui appelle au renversement des formes de gouvernement de l’Amérique et de l’Occident, et les adeptes du djihad universel ont commis et approuvé des actes de guerre sur notre sol, contre notre peuple et contre nos nations. C’est de la trahison.
- En tant qu’alliance unifiée des nations contre le djihad universel, rompre toutes relations commerciales et diplomatiques avec l’Empire du djihad universel : Iran, Pakistan et Arabie saoudite. Maintenir ces sanctions jusqu’à ce que leurs gouvernements, dans une proclamation officielle, désavouent le djihad universel et y renoncent publiquement et formellement.
- En tant qu’alliance unifiée des nations contre le djihad universel, utiliser l’ensemble des ressources de ces nations pour démilitariser, séculariser et démocratiser l’Empire du djihad universel.
- En tant qu’alliance unifiée des nations contre le djihad universel, exiger et obtenir de l’Empire du djihad universel une indemnisation juste pour avoir soutenu le terrorisme mondial depuis au moins un demi-siècle.
Si l’une ou l’autre de ces étapes vers la victoire vous paraît extrême ou non démocratique, prenez le temps de réfléchir : elles sont bien plus humaines et civilisées que les stratégies et tactiques de l’islam politique et ses 1400 années de guerre qui ont décimé des civilisations entières et assassiné des millions de personnes. Ces mesures sont bien plus humaines que de lâcher des bombes atomiques sur des populations civiles. Ce ne sont pas quelques « modestes propositions » dans la tradition de Swift. Ce sont des étapes simples, réalisables et nécessaires par lesquelles il faut passer si l’on veut que la raison et les libertés auxquelles l’humanité a accédé avec des milliers d’années d’évolution sociale aient la moindre chance de survivre à l’attaque violente menée par le djihad universel pour imposer par la barbarie et le meurtre de masse une domination totalitaire sur le monde.
Pour simplement survivre et préserver nos précieux droits et libertés, nos cultures, nos religions et nos civilisations, nous devons déclarer une guerre idéologique au djihad universel. Il faut le faire maintenant : il y a longtemps qu’il nous a déclaré la guerre.
Source : Universal Jihad: Radical Islam’s Worldwide War on Liberal Democracies, par Vijay Kumar, Political Islam, 11 septembre 2009 (Traduction Poste de veille)
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