De nombreuses recherches cherchent à déterminer le degré de conscience des
bébés lorsqu'ils viennent au monde. Que savent-ils au moment de leur naissance ?
Comment organisent-ils et intègrent-ils cette connaissance dans les premières années
de leur vie ?
Même s'il n'existe pas de réponse définitive, il semble que bébé en sait beaucoup plus
qu'on ne le croit communément. il voit, il entend, il comprend. Il est génétiquement
programmé se lier d'amitié avec tout adulte qui prendra soin de lui.
Longtemps avant de s'exprimer par la parole, le nouveau-né pense, apprend et
mémorise. L'intellect est à l'oeuvre bien avant l'apprentissage du langage. La
perception, le classement en catégories ne sont pas dépendants du langage. Avant la
Parole, l'enfant dispose des formes, des couleurs, des odeurs et de tout un système
de relations à autrui. Jusqu'où peut-on repousser les frontières de la mémoire ? un
article du Times sur le sujet affirmait qu'il était possible de remonter au-delà de la
naissance. Le Dr Thomas Verny, neurologue et psychiatre
canadien, défend la thèse d'une mémoire prénatale.
Dans une étude sérieuse, portant sur 2000 femmes, le Dr. Monika Lukesch de
l'université de Francfort montre la relation qui existe entre l'attitude de la mère à
l'égard de son bébé pendant la grossesse et la façon qu'il se présente à la naissance.
La qualité des relations conjugales semble jouer également un rôle décisif sur la vie de
l'enfant à naître.
Le Dr. Rottmann de l'université de Salzbourg en arrive aix mêmes conclusions: il
démontre que le foetus est capable d'une diversification très subtile d'émotions.
La Bible nous donne l'exemple de marie qui, enceinte, se rend auprès de sa cousine
Élisabeth.
Mon péché, ton péché
Néhémie et Esdras étaient des hommes justes. Vous pouvez être une personne juste
qui n'est pas impliquée de manière directe avec les vices présent dans cette nation.
Mais aucune tentation n'est pas commune à l'humanité 1Co.10:13. Nous pouvons tous
nous identifier avec les racines de chaque péché Ro.3:23.
Prenez, par exemple, le sang innocent répandu dans l'acte de l'avortement. Vous
pouvez n'avoir jamais participer à un avortement, nous nous sommes tous coupables
des péchés à la racine qui ont donné place à une telle activité. Je peux penser à 5
racines communes qui conduisent à l'avortement: la convoitise, l'amour du confort,
l'amour de l'argent, le rejet et l'incrédulité.
- La convoitise, parce qu'elle est souvent le contexte pour la conception
irresponsable.
- L'amour du confort, parce que la décision d'avorter est souvent faite pour éviter
l'inconfort de la grossesse.
- L'amour de l'argent, à cause du choix d'éviter le sacrifice financier même au prix
d'une vie humaine.
- Le rejet, à cause de sa peur du rejet par la société ou son ami de coeur, la solution
d'une femme est en fait de rejeter l'enfant qui se trouve dans son sein.
- L'incrédulité, parce que nous mettons de côté l'existence d'un Dieu juste qui va
sûrement honoré une décision difficile mais juste. La voix de l'incrédule conclut: «Si
j'ai ce bébé, cela va ruiner toute ma vie!»
Voici les luttes communes à nous tous et elles illustrent, par conséquent, le besoin
d'une identification honnête avec les péchés de notre nation quand nous nous tenons
sur la brèche, Ez.22:30 demandant la miséricorde de Dieu.
Conflit idéologique
Pr.1:20-21
L'humanité est déchue et a besoin de Dieu, mais relativement peu de personnes
sont consciemment méchantes. La plupart des gens se voient eux-mêmes comme
ayant au moins quelques vertus. De plus, la plupart des gens honorent certaines vertus
qu'ils ne possèdent pas eux-mêmes.
Par exemple, l'affrontement au sujet de l'avortement. J'en suis venu à appeler ce conflit
«la miséricorde et la justice versus la miséricorde et la justice.»
Les partisans des droits à l'avortement ne se voient certainement pas eux-mêmes
comme étant méchants. Ils se voient eux-mêmes comme des humanistes
compatissants concernés par la pauvre qualité de vie expérimentée par les enfants et
les femmes rejetés. Cependant, quand un protestataire chrétien brandit une pancarte
qui accuse les partisans des droits à l'avortement comme sanctionnant le meurtre, ce
chrétien est en train d'affirmer une vérité morale. Le défi qui nous fait face c'est de
communiquer la vérité sans juger l'individu; soutenir des standards sans prendre des
patrons sataniques de condamnation et d'accusation.
Les gens en faveur de l'avortement vivent selon leur propre code moral. C'est un code
dérivé d'une vision du monde mécanique, déterministe et athée, mais elle est
néanmoins perçue comme étant empreinte d'amour et juste. Il est par
conséquent impératif que vous et moi voyons et approuvions les qualités louables à
l'intérieur de l'idéologie de nos opposants, pour dénoncer les faussetés et en même
temps honorer les gens qui recherchent la justice et l'amour, pour «respecter ce qui est
correct aux yeux de tous les hommes» Ro.12:17.
- John Dawson: «Guérison des blessures d'Amérique»