1Timothée 1:15 : Cette parole est certaine et digne d'être
reçue avec une entière croyance, c'est que
Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs,
dont je suis le premier.
Un ennemi de Christ devient son disciple.
Ce texte bien connu du Nouveau Testament a été écrit
par un homme qui avait fait l'expérience du salut par
Jésus-Christ. Mais nous devons nous souvenir que l'homme qui
a écrit : « Jésus-Christ est venu pour sauver
les pécheurs », avait été un ennemi du Christ.
Il a dû le voir alors qu'il annonçait au peuple la bonne
nouvelle du salut, mais à ce moment-là, il ne pouvait
pas croire en Lui. Il avait bien des objections à la
prédication de Christ: cependant il a peut-être senti
que Christ était un grand homme et un grand docteur.
Plus tard, il pensa que Christ était un faux prophète
et alors il se mit à le persécuter. Puis, chose magnifique,
le même homme qui avait persécuté Christ se mit
à Le prêcher. La puissance du Christ vivant s'est ainsi
manifestée : celui qui était un ennemi de Christ devint
son ami, parce qu'il vit que Christ n'était pas mort et
disparu, mais qu'il était ressuscité. Paul n'était
pas un homme sans éducation, mais un juif instruit, savant
dans la philosophie grecque et versé dans les Ecritures des
juifs. De sorte qu'il ne devait pas être facilement
persuadé. Seul Christ, le Christ vivant, pouvait le convertir.
Ainsi son témoignage n'est pas seulement digne
d'être pris en considération, mais doit être accepté.
En lisant ce témoignage, je pense à moi-même. je
ne suis pas né dans une famille chrétienne; je n'avais pas
une religion chrétienne. Lorsque j'entendais parler de Jésus-Christ,
je ne pouvais pas croire en Lui. Même
après avoir appris davantage à son sujet, je ne pouvais
pas me rapprocher de Lui. Au lieu de cela, je me suis
mis à le persécuter; c'est-à-dire que je haïssais
ses enfants quand ils prêchaient l'Evangile.
On m'a demandé : « Comment êtes-vous devenu chrétien
? » Ce n'est ni la lecture, ni les livres, c'est Christ
lui-même qui m'a tranformé. Lorsqu'il se révéla
à moi, alors je vis sa gloire et je sus qu'il était le Christ
vivant. Maintenant je comprends que c'est par son expérience
personnelle que le grand apôtre Paul a aussi
trouvé que Jésus-Christ est le seul Sauveur.
Le salut par Christ n'est pas seulement pardon, mais vie nouvelle.
Certaines gens pensent que le salut consiste dans le pardon des péchés.
C'est cela jusqu'à un certain point;
mais le plein salut consiste dans l'affranchissement du péché,
non pas seulement dans le pardon des péchés.
Jésus-Christ n'est pas venu seulement pour nous pardonner, mais
pour nous affranchir du péché.
Très souvent je donne, comme illustration, un arbre qui porte
des fruits amers et ne peut pas en porter de
doux de lui-méme. Les uns disent « Faites de bonnes œuvres
et vous deviendrez bons ». Un bon arbre ne
produira pas des fruits amers, ni un mauvais arbre de bons fruits,
à moins d'étre greffé. Ce n'est que
lorsqu'un arbre a été greffé que sa nature est
changée. Ainsi les pécheurs ne peuvent pas produire de bonnes
œuvres s'ils n'ont pas été greffés en Christ.
Ceux qui croient et se repentent de leurs péchés sont en
quelque
sorter greffés en Christ. Lorsqu'ils ont été greffés
en Jésus-Christ, ils changent de nature, ils deviennent des
hommes nouveaux. Le salut, c'est devenir un nouvel homrne, une nouvelle
fernme, recevoir une vie
nouvelle. Jésus-Christ veut nous sauver de cette façon-là;
il veut non seulement pardonner, mais nous
donner une nouvelle vie, non par un enseignement nouveau, mais en vivant
lui-méme dans nos coeurs.
Comment pouvons-nous être sauvés ? De nos jours, bien des
gens ne croient pas à l'expiation parce qu'ils
n'ont pas fait l'expérience du salut en Jésus-Christ.
Ceux qui en ont fait l'expérience savent que la vie
nouvelle en Christ est bien une réalité.
Il y a environ quatre ans, je voyageais dans les montagnes de l'Himalaya.
je parlais de Jésus-Christ et du
salut par sa mort. Les gens me disaient . « Il est impossible
que par la mort d'un homme, les autres puissent
être sauvés ». Un homme s'écria : «
je sais que c'est vrai, que c'est possible ». je pensais qu'il était
chrétien,
mais il ne savait rien du tout de Jésus-Christ. Cela me surprit
et je lui demandai : « Comment se fait-il que
vous croyiez que, par la mort d'un homme, d'autres puissent être
sauvés ? » « Parce que j'en ai fait
l'expérience. Il me raconta que, trois mois auparavant, comme
il était en course dans la montagne, il fit une
chute: « Tout mon corps était meurtri, mon sang coulait
de toutes parts, j'étais sur le point de mourir. Mon
père me mena chez un docteur qui dit : « je ne puis rien
faire pour lui. S'il avait les os brisés, j'aurais pu les
remettre, s'il avait une maladie, je lui donnerais des remèdes,
mais il a perdu trop de sang. Le sang est
nécessaire à la vie; si nous perdons notre sang, notre
vie en est compromise et je n'ai pas de sang à lui
donner ». Mon père dit : « Ne peut-on rien faire
pour lui ? » « Il n'y a qu'une chose. Si quelqu'un est
disposé à donner son sang pour lui, je pourrai le sauver.
» Mon père avait un si grand amour pour son fils
qu'il était tout prêt à donner son sang. On lui
ouvrit donc une veine et le sang du père fut introduit dans le
corps du fils. Mon père était un vieillard; il mourut,
mais son fils fut sauvé et lui est reconnaissant. Mon père
est mort pour moi, il m'aimait d'un amour si merveilleux qu'il donna
sa vie pour sauver la mienne ! » je me
mis alors à lui parler du sacrifice et de la mort de Christ;
il comprit. « De même que tu as fait une chute
dans la montagne et as perdu ton sang, à cause de tes blessures,
de même nous tombons de la montagne de
la sainteté, à cause de notre péché, et
nous perdons notre vie. » Nous perdons notre vie spirituelle par
les
blessures de notre péché, mais Christ est mort sur la
croix; son sang a été répandu pour ceux qui allaient
mourir. Ceux qui lui donnent leur coeur reçoivent la vie spirituelle;
ils savent que Jésus-Christ est venu dans
le monde pour sauver les pécheurs de la même manière.
La foi vient du coeur et se montre par la vie;
l'amour des Missions.
Chrétiens de nom et chrétiens de fait.
Autrefois, je pensais « Il est mort et n'a pas pu se sauver lui-même,
comment pourrait-il me sauver, moi ? »
Mais, après qu'il se fut manifesté à moi, je compris
et il me donna la vie spirituelle. C'est ainsi que ceux qui
lui ont donné leurs coeurs trouvent en lui tout ce dont leur
âme a besoin. Il y a tant de gens, de gens
instruits, qui croient, mais de leurs têtes seulement, pas de
leurs coeurs. Ils n'ont donné que leur cerveau et
ne peuvent pas comprendre la signification du sacrifice de Christ.
La religion est affaire du coeur et non pas
de la tête. Seuls ceux qui donnent leurs coeurs sont capables
de comprendre la vérité de la religion. Ils
connaissent la puissance du Christ vivant; ils savent qu'il est descendu
du Ciel pour sauver les pécheurs. Si
ce n'était pas vrai, un ennemi de Christ, comme saint Paul,
ne serait pas devenu un chrétien, ni moi non
plus. Mais maintenant je sais, par expérience, que c'est une
réalité; que Jésus-Christ, par sa mort, a sauvé
les pécheurs. Quand ils sont sauvés, alors ils ont de
l'amour pour leurs frères. Dieu est amour. Quand nous
sommes sauvés, nous nous sentons pressés d'aider les
autres. C'est pour cela que les enfants de Dieu, dans
bien des pays, envoient des missionnaires. je disais hier que si nous
ne nous sentons pas pressés de secourir
nos frères, nous ne faisons pas notre devoir. Christ est descendu
du Ciel pour nous sauver. S'il était resté
dans le Ciel, nous aurions été perdus. Si nous sommes
égoistes et vivons dans le confort, sans nous
inquiéter des autres, nous n'avons pas appris la leçon
que Jésus-Christ nous a donnée en descendant du Ciel.
J'ai vu beaucoup de chrétiens, aux Indes et dans d'autres pays,
qui sont toujours reconnaissants aux
chrétiens de votre pays, parce qu'ils leur ont envoyé
des missionnaires et ont donné de l'argent pour les
évangéliser. Les uns ont donné leurs fils, leurs
frères ou leurs sœurs; personne, dans ce monde, ne pourra
les récompenser de ce qu'ils ont fait pour nous; Dieu seul peut
le leur rendre. je me sentais aussi
reconnaissant envers les chrétiens, mais sur un certain point
je me trompais, car je m'imaginais que les
habitants de ces pays devaient tous être des gens admirables.
Voyant l'amour de Dieu dans leur coeur, faisant tout pour nous «
Ils doivent être des chrétiens vivants »,
pensais-je. Mais, en traversant ces pays, mon opinion a changé.
je trouvai les choses tout autres que je
l'avais pensé. Sans doute, il y a là de vrais serviteurs
de Dieu, mais tout le pays n'est pas chrétien. je
commençai à comparer les habitants des pays païens
et ceux des pays christianisés. Les premiers sont des
païens qui adorent des idoles faites de main d'hommes, mais je
découvre une pire espèce de paganisme dans
les pays appelés chrétiens, car là, les gens s'adorent
eux-mêmes. Beaucoup vont au théâtre au lieu de prier,
de lire la Parole de Dieu; ils aiment la boisson et toute espèce
de péchés. J'en vins à penser qu'aucun pays
ne pouvait étre envisagé comme chrétien, mais
que partout il y a de vrais chrétiens. Où que ce soit que
j'en
rencontre, je me trouve heureux avec eux. Leur pays, leur langage est
différent du mien, mais quand je les
rencontre, je me sens au milieu de frères et de sœurs, parce
qu'ils ont trouvé la vraie religion. Nous sommes
un en Christ. Quand je me trouve avec des gens qui ne sont pas croyants,
je me sens toujours un étranger
parmi eux, car la politesse n'est pas le christianisme; c'est la vie
nouvelle qui est le christiainisme.
L'éducation n'est pas la vie chrétienne, qui ne se trouve
qu'en Christ. L'éducation seule a abouti à faire
beaucoup de non-croyants. Quand Christ est en vous, alors votre vie
est transformée; vous faites
l'expérience de la vraie religion.
Le salut en Christ, source de joie inexprimable,
même dans les plus grandes difficultés.
Un de mes amis, un homme très instruit, m'a raconté son
expérience : « J'ai une joie si merveilleuse que je
ne puis pas la faire comprendre aux autres ». je vis des larmes
dans ses yeux. La joie qu'il avait reçue ne
pouvait pas s'exprimer en paroles, mais seulement par le langage des
pleurs. « Il n'y a pas de langage en ce
monde pour exprimer votre paix et votre joie, mais au-travers de vos
larmes j'ai compris. Christ seul, le
Prince de la paix, peut donner cette paix », lui dis-je alors.
Une fois, je prêchai pendant trois jours au
Thibet. Tout le monde était contre moi, car les boudhistes n'aiment
pas entendre parler de Christ. je fus
chassé du village. C'était le troisième jour que
je n'avais rien à manger. La nuit était très froide,
j'étais à plus
de 4000 mètres. Toute la nuit je grelottai, ayant faim et soif,
et personne pour me venir en aide. Satan vint
me tenter « Tu étais dans le confort et le luxe, à
la maison, maintenant ton Christ ne peut pas te secourir ».
je commençai à prier, et j'entendis ces mots «
Veille et prie ». je ressentis alors une paix merveilleuse, cette
paix que le monde ne peut ni donner, ni ôter.
Je sortis de ma caverne et pris quelques feuilles sur un arbre. Ces
feuilles étaient bien dures et rien moins
que juteuses, mais je me rappelai que la présence de Christ
fait toutes choses nouvelles. Ces feuilles me
parurent meilleures que la nourriture délicate de la maison,
et je pus dire à Satan : « Christ est ici ». Il l'a
promis - « je suis toujours avec vous ». J'ai fait l'expérience
qu'il est le Christ vivant. Bien des personnes
disent : « Christ est seulement un grand homme, un prophète;
Il ne peut pas venir à notre secours ». Mais,
en réalité, Il est toujours avec nous ! Un grand homme
ne peut pas dire : « je suis toujours avec vous ». Il
n'y a que Christ qui puisse dire : « je suis toujours avec vous,
jusqu'à la fin du monde ». Il est descendu du
Ciel, Il n'est pas loin, Il est avec nous. Nous devons réaliser
sa présence, nous devons apprendre à Le
connaitre Lui-même. Beaucoup de gens ont entendu parler de Lui,
mais cela ne suffit pas, nous devons Le
connaître, Lui, et ce n'est que par la prière que nous
y arrivons. C'est vrai que Jésus-Christ vint pour nous
sauver. Il sauve les pécheurs du dedans et du dehors; du dedans
quand Il nous donne la vie nouvelle, du
dehors en nous protégeant. Nous sommes en sécurité
sous sa garde; Il nous conduira sùrement dans notre
demeure céleste.
Jésus-Christ s'est fait homme pour nous sauver;
parabole de l'outre pleine d'air.
Les missionnaires agissent dans le même esprit.
Hommage aux missionnaires suisses.
Je veux vous raconter une expérience que j'ai souvent dite ailleurs.
Elle est bien simple : Une fois, je désirais
traverser une rivière, mais il n'y avait là ni bateau,
ni pont. je me demandais « Comment traverserai-je cette
rivière ? je n'en vois aucun moyen ». Alors je vis un
homme qui me dit : « Par l'air vous pouvez passer la
rivière ». je me dis : « Cet homme est fou. je puis
respirer l'air, mais il ne peut pas me servir à passer du
côté opposé de la rivière ». Mais
l'homme prit un sac de peau, souffla dedans pour le gonfler et me dit de
m'asseoir dessus. J'ai dit qu'au premier moment j'avais cru cet homme
fou. L'air m'entourait, mais ne
pouvait pas m'aider à passer la rivière; pourtant je
vis bientôt que l'air enfermé dans cette peau pouvait
m'être utile et je passai la rivière.
Ainsi en est-il de Dieu qui est Esprit. Comme 1air, il est partout.
Il s'est fait homme pour nous sauver : « La
Parole a été faite chair », ainsi le Fils de Dieu
devint homme, afin de sauver les hommes. De même que
nous ne pouvons pas voir l'air dans le sac de peau, de même le
monde ne peut pas voir Dieu en
Jésus-Christ; il ne voit en Lui qu'un homme qui a vécu
en Palestine, mais ceux qui vivent avec Lui en prière
savent que Dieu s'est incarné en Christ et qu'il est vrai que
« Jésus-Christ est venu dans le monde pour
sauver les pécheurs ». Nous devons connaître notre
Sauveur et ne pas nous contenter de savoir quelque
chose de Lui. Alors il nous délivrera du péché
et nous protégera contre les tentations. Une fois sauvés,
c'est
notre devoir d'aider les autres.
Hier, j'ai rendu témoignage à I'œuvre des missionnaires.
je tiens à dire que je ne suis l'agent d'aucune
mission, car peut-être pensez-vous que je suis un agent et que
c'est pour cela que je parle. je désire vous
dire que j'ai vu quelques-uns de vos missionnaires suisses travaillant
aux Indes. Ils font une très belle œuvre,
prêchant l'Evangile et aidant spirituellement. lls ont donné
leurs vies. Ceux qui restent chez eux peuvent
aider par leurs prières et par leurs dons. C'est le devoir de
chaque chrétien d'aider autant qu'il le peut. Ce
n'est qu'à cette condition que nous méritons d'étre
appelés disciples de ce Christ vivant, qui est descendu du
Ciel pour nous sauver.
Acceptez le salut et travaillez au salut d'autrui.
Grands sacrifices. La Mer Morte.
Souvenons-nous de deux choses. Premièrement, nous devons être
sauvés et connaitre personnellement
Jésus- Christ, et alors, quand nous le connaissons, nous devons
le faire connaitre à d'autres.
En février dernier, j'étais en Palestine. je me tenais
au bord du Jourdain et je pensais que cette eau fraiche,
cette eau douce, coule continuellement dans la Mer Morte, mais que
cette mer reste morte parce qu'elle
n'envoie pas son eau plus loin pour fertiliser le pays. Il y a de même
des Eglises, Eglises chrétiennes
mourant, et aussi des chrétiens, qui sont morts. L'eau vive
et abondante que Jésus-Christ nous donne leur
est distribuée continuellement, et cependant ils sont morts.
Pourquoi ? Parce qu'ils gardent tout pour eux,
sans rien donner aux autres. Que Dieu nous aide à vouloir donner aux autres. Ne pensons pas
: « J'ai très peu de chose, pas assez pour
partager avec d'autres », car l'eau du Jourdain coule sans cesse;
elle ne s'arrête jamais. Ceci est une leçon
pour vous, comme c'en fut une pour moi en Palestine. Ne soyez pas pareils
à la Mer Morte; ayez la volonté
de faire part aux autres des bénédictions que vous avez
reçues. Employez au service de Christ votre
instruction, votre éducation et votre amour, comme votre argent;
alors vous recevrez des bénédictions de
plus en plus grandes et Christ sera toujours avec vous.
Un mot encore et j'aurai fini. Quand je suis devenu chrétien,
j'ai dû tout quitter, mon frère, ma sœur et la
maison paternelle. J'ai laissé un frère et une sceur,
mais j'en ai trouvé mille en Christ. J'ai quitté le confort
matériel, mais j'ai trouvé une joie spirituelle dont
je n'avais jamais rêvé auparavant. J'ai fait l'expérience
que,
si nous faisons quelque chose en Christ, nous recevrons de Lui mille
fois davantage. Soyons toujours prêts à
travailler pour notre Sauveur et à aider notre prochain. Que
Dieu nous aide à Le connaître, Lui qui est
descendu du Ciel pour nous sauver, afin qu'après avoir été
sauvés nous-mêmes, nous ne devenions pas
comme la Mer Morte, mais que nous sachions donner aux autres à
notre tour.
Je vous remercie de m'avoir écouté si attentivement. J'aurais
désiré pouvoir m'adresser à vous dans votre
propre langue, mais le temps vient où il n'y aura plus de différence
de langage. Quand nous nous
retrouverons aux pieds bénis du Seigneur, dans la demeure céleste,
où nous vivrons éternellement, nous
pourrons parler le même langage spirituel. Mais avant d'y aller
pour y vivre à toujours, nous devons remplir
notre devoir dans ce monde. Que Dieu vous bénisse. Faites votre
devoir, afin que vous puissiez vivre pour
Sa gloire.
Sadhou Sundar Singh,
Discours prononcé au Temple de Morges, le lundi 6 mars 1922, à 3 heures.