Jean 1:4 La parole a été faite chair
et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité.
Et nous
avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique,
venu du Père.
Dieu s'est fait homme. En d'autres termes, la Parole
a été faite chair. Dieu est infini et personne ne peut
voir cet infini; et c'est ainsi que, pour sauver les êtres finis
que nous sommes, Il est descendu du Ciel, Il s'est
incarné. Il n'est pas venu pour nous instruire, mais Pour nous
sauver du péché et du châtiment du péché.
Il
ne pouvait pas sauver les pécheurs en les instruisant seulement,
il devait donner sa propre vie.
Il y a eu un grand nombre de docteurs dans le monde,
mais ils n'ont pas pu sauver les pécheurs par leur
enseignement. Ces prêcheurs de morale me font penser à
un homme qui, en voyant un autre tombé au fond
d'un puits, lui montrait d'en haut une corde en lui recommandant de
sauter pour l'attraper et sortir ainsi du
puits. Celui qui était au fond répondit : « A quoi
me sert-il de voir ta corde ? je ne puis l'attraper d'ici ; et si
je pouvais sauter jusqu'en haut pour la saisir, je n'en aurais plus
besoin ! Fais-la donc descendre ! »
Jésus-Christ ne nous a pas montré une corde du haut du
Ciel, en nous disant , « Sois bon et fais le bien;
sauve-toi par tes propres efforts, car voici les enseignements du salut
! » Il est descendu Lui-même pour
prendre par la main ceux qui étaient tombés dans leur
péché et les faire remonter jusqu'au Ciel. C'est son
merveilleux amour qui lui fit quitter les Cieux et nous ne l'avons
pas compris ! Nous l'avons insulté, nous
n'avons vu en Lui, tout au plus qu'un homme extraordinaire ou un prophète.
Quand vous tenez à la main un bâton
bien droit et que vous le plongez dans l'eau, la partie du bâton
qui
se trouve sous l’eau a l'air d'être brisée, mais si vous
la sortez de l'eau, le bâton redevient parfaitement droit.
Ainsi, lorsque jésus descendit dans l'océan de ce monde
pour sauver les pécheurs en train de se noyer, les
hommes le virent comme « brisé », ils ne reconnurent
pas sa vraie nature et le prirent pour un simple
homme, un pécheur comme eux, mais l'heure vient où nous
le verrons comme il est en réalité, comme Dieu.
Il fut un temps où je ne pouvais ni comprendre,
ni accepter cette vérité. Je pensais que le Christ était
tout
simplement un homme. Alors, je le haïssais ; j'avais entendu parler
de lui, je savais bien des choses sur lui,
mais je ne le connaissais pas lui-même ! Il y a une grande différence
entre connaître sa vie et son oeuvre, et
le connaître lui-même.
Nous apprenons beaucoup de choses sur Jésus-Christ
en lisant des livres ou la Bible, mais nous ne Le
connaissons lui-même que par la prière. C'est ma propre
expérience dont je vous parle. je n'ai compris qu'Il
est véritablement Dieu que lorsque, par la prière, Il
se révéla à moi. Je sus alors qu'Il est vraiment la
Parole
éternelle. Mais Dieu est venu a nous si pauvre que sa gloire
n'était pas visible aux yeux des hommes.
Il y a quelques années, au Thibet, on me raconta
l’histoire d'un roi qui avait un message à envoyer à son
peuple. Il le remit à ses serviteurs en les chargeant de le
transmettre; mais ceux-ci ne surent pas le faire
comme il l'aurait voulu. Le roi, qui aimait son peuple, résolut
d'aller lui-même porter ce message à ses
sujets et de se rendre compte par lui même de leurs difficultés.
Il ne pouvait pas y aller comme roi, car il
désirait que ses sujets pussent, en toute liberté, lui
raconter leurs peines et leurs misères. Il se déguisa donc,
se dépouilla de ses vêtements royaux et s’habilla comme
un pauvre homme. Puis il vint au milieu du peuple,
il dit : « je suis envoyé par le roi pour m'enquérir
de vos difficultés. » Alors, les pauvres, les misérables
eurent confiance en lui et lui dirent leurs angoisses, et il apprit
ainsi comment il pouvait leur venir en aide.
Mais il y avait là des hommes fiers qui ne purent croire qu'un
si pauvre homme fût le messager du roi; aussi
ils l'insultèrent et le chassèrent.
Plus tard, le roi revint vers ses sujets à
la tête de son armée, dans toute sa majesté royale,
et le peuple ne
pouvait le reconnaître ni croire que ce fût le même.
Alors c'était un pauvre, et aujourd'hui le roi ! Les
orgueilleux qui l'avaient insulté furent, punis et jetés
en prison, mais ceux qui l'avaient accueilli furent
honorés et leurs difficultés aplanies.
C'est ainsi que Dieu, la Parole de Vie, s'est fait
homme, mais que son peuple n'a pas su discerner sa
gloire et l'a crucifié. Le temps vient où nous le verrons
dans sa gloire et les hommes reconnaîtront qu’Il est
le même Jésus-Christ qui vécut sur la terre comme
un pauvre, pendant 33 ans. Dieu, lui aussi, avait envoyé
bien des serviteurs, les prophète pour porter aux hommes son
message; mais il voulut ensuite l'apporter
lui-même et il envoya son Fils. Jésus dit « Celui
qui m'a vu a vu Père ». Il ne dit pas « je suis le Père
».
Les hommes de prière le reconnaissent dès
ici bas et ils l'adorent. De nos jours déjà, il se révèle
dans
différentes parties du monde et de diverses manières.
Il montre sa puissance; il en est parmi les hommes qui
voient ses miracles et qui lui rendent témoignage.
Je désire vous parler d'un vrai chrétien
qui, lors qu'il comprit que jésus est le Sauveur, lui consacra sa
vie
tout entière et commença à travailler pour lui.
Au Thibet, où il alla prêcher l'Evangile, il fut persécuté.
On le
conduisit sur le sommet d'une colline élevée et on lui
dit : « Tu vois ces gorges profondes : Tu vas renier le
christianisme et redevenir bouddhiste, sinon nous te précipitons
en bas ! » Il répondit : « Cela m'est
impossible. Maintenant que je connais le Christ vivant, je ne puis
l'abandonner. je donnerai ma vie pour
Celui qui a donné sa vie pour moi. » Alors, ces gens se
mirent à l’injurier et à lui lancer des pierres, puis,
voyant qu'il restait inébranlable dans sa foi, ils le précipitèrent
dans l'abîme, jetèrent encore des pierres sur
lui, et le laissèrent pour mort. Il resta inconscient pendant
une demi-heure. Lorsqu'il revint à lui, il ne
pouvait pas se remuer, mais seulement soulever la tête. Il vit
que tout son corps était blessé et couvert de
sang et que ses os étaient brisés; il ne pouvait s'asseoir.
Il regarda autour de lui, afin de voir s'il n'y aurait
pas quelqu'un pour lui venir en aide; il n'y avait personne. Alors
il pensa que son heure était venue et il se
mit à prier : « Seigneur, je remets mon esprit entre tes
mains. » Mais soudain il entendit une voix : « Voici,
je suis toujours avec vous jusqu'à la fin du monde. »
Il entendait la voix et ne voyait personne; mais, au
bout de quelques minutes, il vit un homme qui s'approchait de lui;
il ne put pas bien le distinguer d'abord;
l'homme le souleva et le fit asseoir contre un rocher. Le blessé
avait une soif terrible et demanda : «
Donne-moi un peu d'eau avant que je meure, s'il te plaît. »
Il n'y avait ni tasse, ni verre; l'homme prit de
l'eau dans ses mains pour la lui porter. Il revint ainsi une seconde
puis une troisième fois et alors, dans ces
mains qui lui apportaient de l'eau, le blessé vit les marques
des clous qui les avaient percées. Il reconnut que
le Christ lui-même, le Christ vivant était venu à
son secours: il se jeta à ses pieds et s'écria : «
Mon Sauveur
et mon Dieu. »
Le Christ disparut. Mais le blessé, soudain,
se leva. Ses blessures étaient fermées, ses os étaient
guéris, la
force lui était revenue. La paix et la joie l'inondaient. Il
se leva. Il rentra au village où il avait été persécuté
et
recommença à rendre témoignage à son Sauveur.
Les gens, au village, furent dans une grande surprise. «
Comment donc, nous l'avons tué, nous l'avons jeté en
bas des rochers et le voici devant nous, vivant,
prêchant l'Évangile ? » Alors, il répondit
: « Il est vrai que j'étais tout près de mourir, mais
mon Christ, mon
Sauveur est vivant et c'est pourquoi, moi aussi, je suis vivant. »
La première fois que j'entendis cette histoire,
je ne pus pas la croire. Ainsi est notre nature humaine, nous
avons de la peine à croire aux miracles. Alors, je me rendis
moi-même dans ce village. je vis l'homme en
question et je lui demandai si l'on m'avait dit vrai. Mais il me dit
: « Avant que je te raconte moi-même quoi
que ce soit, va tout d'abord auprès de ces païens du village,
eux qui m'ont précipité en bas les rochers et
demande-leur si cette histoire est vraie ou si elle ne l'est pas. Ensuite,
je te raconterai. » Et les hommes du
village me répondirent : « Oui, c'est vrai. Nous l'avons
précipité des rochers et il était là tout près
de mourir,
les os brisés, tout couvert de sang. Mais une heure après,
nous l'avons vu revenir au village en parfaite
santé. Nous n'y comprenons rien, mais une chose est certaine
: c'est que son Dieu doit être un Dieu vivant
qui l'a sauvé et ramené à la vie. »
Alors je revins vers le fidèle chrétien
qui avait souffert ces choses. Il était rempli d'une joie merveilleuse
et il me montra les cicatrices des blessures qu'il avait eues. Les
blessures étaient guéries, les os brisés étaient
solides de nouveau, mais les cicatrices étaient toujours là
et il me dit quelle était sa joie et sa reconnaissance
d'avoir souffert ces choses, parce qu'au milieu de ses souffrances
il avait vu Sa gloire. Alors, je fus
convaincu. Il y avait tant de témoins qui n'étaient pas
chrétiens. je constatai que c'était là l’œuvre du
Christ
vivant qui peut sauver ses enfants. Il me dit : « Il y a tant
de gens qui prétendent que jésus n'est qu'un
homme, peut-être un prophète, mais un homme comme les
autres. Je sais, moi, par mon expérience, qu'Il
est véritablement Dieu, car j'ai vu Sa présence et Sa
gloire et si quelque intellectuel, un savant ou un
rationaliste voulait me prétendre le contraire, il ne pourrait
ébranler ma foi, parce qu'elle est fondée sur mon
expérience personnelle. Je le connais Lui-même. »
Cet homme est encore en vie et aujourd'hui encore il
rend témoignage que Christ est puissant pour se révéler
aux hommes, afin qu'ils puissent voir sa gloire.
Alors, je lui communiquai ma propre expérience.
Je lui racontai, comme je l'ai raconté ailleurs, et comme
je vous le dis maintenant, que pour moi aussi le Christ a fait des
choses merveilleuses, alors que pendant
trois jours et trois nuits j'ai été dans une citerne
et qu'il m'en a délivré. J'avais prêché l'Évangile
et à cause
de cela, on me saisit et on me jeta dans cette citerne. Pendant trois
jours et trois nuits, je fus sans manger et
sans boire; mon bras était brisé et me faisait souffrir
cruellement. Mais au fond de cette prison, je fis
l'expérience d'une paix et d'une joie si merveilleuses que je
compris que c'était mon Christ qui était avec
moi. Le troisième jour, un homme vint et me tira du puits; cet
homme toucha mon bras qui était brisé et à
l'instant même je fus guéri. je ne m'en rendis pas compte
immédiatement, mais, lorsque l'homme eut
disparu, alors je réfléchis et je constatai que c'était
le Christ vivant, que c'était Dieu qui m'avait sauvé,
comme il sauve ceux qui croient en Lui. Il est toujours avec nous.
C'est pourquoi je suis ici, au milieu de vous, dans
ce pays soi-disant chrétien, non pas pour vous prêcher
l'Evangile : il peut être utile et nécessaire de prêcher
l'Évangile dans les pays qui ne savent rien de
Jésus-Christ, mais, ici, vous le connaissez déjà.
Je suis ici pour rendre témoignage de ce que Jésus-Christ,
le
Christ vivant, accomplit dans les pays païens, se révélant
à ceux qui étaient les ennemis du christianisme
pour les transformer en serviteurs de Celui dont ils ont vu la puissance.
Dans les contrées chrétiennes, les
hommes ne croient pas en Lui; ils le méprisent, ils le négligent.
Ils ne
voient pas sa présence, parce que ce n'est pas Lui qu'ils cherchent,
mais ils se cherchent eux-mêmes. Ce
n'est pas la vérité qu'ils cherchent, ce n'est pas Christ;
ce qu’ils cherchent, c'est leur propre confort. Et
d'autre part, lorsqu'il n'y a ni persécution ni souffrance,
nous ne pouvons pas véritablement faire
l'expérience de sa présence. Mais s'ils consacrent du
temps à la prière, alors Dieu pourra se révéler
à eux,
alors ils connaîtront que le Christ qu’ils commençaient
à oublier, le Christ est vivant et leur Sauveur.
Les habitants des pays chrétiens ne se rendent
pas compte que c’est par le christianisme qu'ils ont reçu
tous les biens de la civilisation, la liberté, l'instruction.
Allez dans les pays où le Christ est inconnu et vous
constaterez que les hommes sont à peine meilleurs que les animaux.
On oublie que tous ces biens extérieurs
sont venus par le christianisme et qu'avant vous étiez, vous
en Europe, des sauvages. Et parce que les pays
soi-disant chrétiens ont rejeté le Christ, il commence
à se révéler lui-même dans les pays païens
où il est
salué et adoré. C'est ainsi que « les premiers
seront les derniers et les derniers seront les premiers ». «
J'ai
donné tant de biens à ces gens, dira le Christ, et maintenant
ils ne me considèrent plus que comme un
homme, alors que je suis Dieu. Je me tournerai donc vers les païens.
» J'ai souvent été surpris de constater
que les gens de l'Occident, qui ont reçu par le christianisme
tant de bénédictions, les perdent maintenant
parce qu'ils mettent leur confiance dans les choses extérieures,
le confort, l'argent, le luxe et tout ce qui est
de ce monde; c'est pourquoi au jour du jugement, les païens seront
punis moins sévèrement parce qu'ils
n'ont pas entendu parler de Christ ; mais les pays chrétiens
seront punis plus sévèrement que tous les autres,
parce que, l'ayant connu, ils l'ont rejeté.
Mais, avant ce jour du jugement, Dieu nous donne
encore une occasion pour nous repentir et pour croire
en Lui qui est véritablement le Dieu vivant. Si Jésus
n'était pas vivant, s'il n'était pas Dieu, je ne serais pas
ici pour rendre témoignage à Celui que j’ai persécuté
il y a quelques années. Deux jours seulement après
que j'avais jeté au feu la Bible, il se révéla
à moi. C'est à ce même Évangile que je brûlais
autrefois,
qu'aujourd'hui je rends témoignage; c'est ce même Évangile
que je prêche en pays païens.
Si donc le Christ peut se révéler de
façon si merveilleuse à des païens qui ne le connaissaient
pas,
combien plus ne se révélera-t-il pas aux personnes qui
le connaissent depuis si longtemps. La seule chose
importante, c'est que nous consacrions du temps à la prière,
afin qu'Il puisse se révéler à nous.
Et le temps est proche où le Christ reviendra
avec ses anges et, s'adressant aux soi-disant chrétiens, il leur
dira : « je ne vous connais pas ; je connaissais votre nom, je
savais ce qui vous concerne ; et vous aussi
vous connaissiez ma vie et mon œuvre, mais vous n'avez pas voulu me
connaître moi personnellement : je
ne vous connais pas ». Alors, quand vous verrez sa gloire, vous
souhaiterez de vous repentir de n'avoir pas
cru en lui comme en votre Dieu, mais il sera trop tard. Vous vous êtes
laissé détourner par les infidèles, par
les rationalistes qui vous disaient de ne pas croire à sa divinité
; il sera trop tard alors pour vous repentir ;
mais, maintenant l'occasion vous en est donnée. Peut-être
en ce jour-là entendrez-vous dire : « Un homme
est venu à vous des contrées païennes; il a rendu
témoignage de moi comme du Christ vivant, parce qu'il
avait fait l'expérience de ma puissance et de ma gloire, et
cependant, vous n'avez pas voulu croire. » Alors il
sera trop tard. Mais aujourd'hui, il est temps encore et c'est pourquoi
je rends ce témoignage devant vous,
non pas pour ma propre gloire, mais pour sa gloire à Lui. Et
les grandes choses qu'il a faites pour moi, elles
ne le sont pas pour moi seulement, elles sont pour vous aussi, si seulement
vous voulez lui donner votre
coeur.
Que le Seigneur nous donne de reconnaître dès
aujourd'hui sa puissance, en sorte que nous puissions être
sauvés; c'est maintenant, avant de quitter notre corps, qu'il
faut changer. Le serpent change de peau
plusieurs fois dans sa vie, mais il reste un serpent après comme
avant, il ne devient pas une colombe. Le
pécheur après avoir quitté ce corps ne deviendra
pas un saint ou un ange, il restera un pécheur : c'est
maintenant qu'il doit se repentir. Mais celui qui croit en Jésus-Christ
est comparable bien plutôt à une
chenille : la chenille ressemble aussi en quelque sorte au serpent,
mais, lorsque s'ouvre la chrysalide, alors
elle est transformée en un papillon merveilleux. Ainsi ceux
qui croient en Jésus-Christ et qui vivent avec Lui
recevront un corps nouveau, un corps glorifié quand le Seigneur
apparaîtra dans sa gloire, et ils régneront
avec Lui à jamais.
Alors nous reconnaîtrons que la parole a été
faite chair, que le Christ s'est fait homme pour sauver les
hommes.
C'est ici la première fois que je vous rencontre
et c'est sans doute la dernière, mais avant que cette
première et dernière rencontre soit passée, je
veux vous dire encore un mot. Dès maintenant, rencontrez le
Seigneur par la prière et alors nous pourrons nous retrouver
tous un jour à ses pieds, dans sa gloire. J'ai
rendu mon témoignage. C'est pour cela que Dieu m'a envoyé
dans ce pays : pour rendre mon témoignage et
rien d'autre. Et maintenant je vous ai dit que les grandes choses qu'il
a faites pour moi, il peut aussi les faire
pour vous. S'il m'a sauvé moi, le grand pécheur qui était
l'ennemi du Christ et du christianisme, il peut vous
sauver aussi, vous les chrétiens de nom.
Vous ne vivrez pas toujours dans ce monde. D'ici
peu de temps, vous devrez le quitter et vous
comparaîtrez tous devant le tribunal de Dieu. Avant d'y comparaître,
pendant que vous êtes encore dans ce
monde, soyez réconciliés avec votre Sauveur.
Je ne veux pas prendre davantage de votre temps mon
dernier mot sera celui-ci : je vous en supplie
prenez chaque jour le temps de prier et alors vous ferez sa connaissance
personnelle. Il se révélera à vous et
vous serez sauvés. Que le Seigneur vous donne, au jour de son
avènement, de n'être pas couverts de honte,
mais d'être de ceux qu'il a sauvés et qui vivront pour
toujours avec Lui.
- A la question suivante posée par un auditeur :
« Comment un Dieu d'amour peut-il songer à
punir ? »
- Le Sâdhou répond :
« Ce n'est pas Dieu qui punit le pécheur,
c'est son péché qui le punit. Ce n'est pas Jésus-Christ
qui a puni
judas Iscariote, mais judas Iscariote a pris conscience de son péché;
il s'en est allé et il s'est pendu.»
1) D'après les notes de M. le pasteur Primault.
Sadhou Sundar Singh,
Discours du Sâdhou Sundar Singh, prononcé à
La Chaux-de-Fonds, sur la Place Neuve, le mardi 14
mars (1).
à 3 h. de l'après-midi.