Pourtant quel langage pouvait être plus sévère, plus que l'image d'Elie, plus que les paroles:
"malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites! Car vous
dévorez les maisons des veuves, et faites pour l'apparence de longues
prières.
Il a tellement haï la méchanceté, qu'il en a blessé le coeur
jusqu'au sang; il est mort afin que cette méchanceté meure; il a été enseveli
pour qu'elle soit ensevelie dans sa tombe; et il est ressuscité afin qu'il
puisse pour toujours la fouler sous ses pieds. Christ est dans l'Evangile, et
l'Evangile est opposé à la méchanceté dans chacune de ses nuances. La méchanceté
se revêt elle-même d'une belle parure, et imite le langage de la Sainteté; mais
les commandements de Jésus, comme son fameux fouet fait de petites cordes, la
chassent hors du temple, et il ne la tolérera pas dans l'Eglise. Ainsi, aussi,
dans le coeur où Jésus règne, quelle guerre il y a entre Christ et Bélial! Et
quand notre rédempteur viendra pour être notre juge, ces paroles de tonnerre:
"Retirez-vous de moi, vous maudits"
qui ne sont bien entendu
qu'une prolongation de l'enseignement vécu concernant le péché, manifestera son
horreur pour l'iniquité. Aussi brûlant est son amour pour les pécheurs, aussi
chaud est sa haine du péché; aussi parfaite est sa justice, aussi complète sera
la destruction de chaque forme de la méchanceté. O toi glorieux champion de la
droiture, et destructeur du mal, pour cette raison Dieu, t'a oint d'une huile de
joie au-dessus de tes égaux.
-Charles Spurgeon