Quelles sont les réponses en vogue aujourd'hui à cette grande question ?
Ma réponse, c'est l'engagement. Dans les années 50, 70 % des familles étaient constituées d'un père pourvoyeur et d'une femme au foyer, dans les années 80 ce pourcentage est tombé à seulement 15 %, même le pourcentage de famille monoparentale est plus élevé que cela ! (la famille monoparentale est le type de famille dont la croissance se fait le plus rapidement).
Quelle sorte de personnes sommes-nous devenues ? Tous les sondages nationaux montrent une préoccupation pour soi-même. 72 % des Américains passent beaucoup de temps à se préoccuper d'eux-mêmes et de leur vie intérieure. Nous sommes devenus une nation individualiste qui recherche le contentement personnel. Plus c'est le cas, plus les couples expérimentent des problèmes dans leur mariage, centrant tellement sur leurs propres besoins que, au lieu d'accomplir une relation plus intime, ils grandissent plus loin l'un de l'autre.
En regardant à leurs propres besoins pour le contentement, ils sont pris dans une contradiction débilitante; leur but est de faire prendre de l'expansion à leur vie en allant au-delà d'eux-mêmes, mais leur stratégie résulte à contraindre leur vie, les attirant à l'introspection toujours plus étroite et fermée aux autres, (ce qui fait la fortune des psychiatres, psychologues et tous les autres spécialistes du genre).
Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'engagement. Avant, papa était engagé envers maman, les parents engagés envers leurs enfants, la famille envers le Seigneur et les énergies de tous engagés envers l'église.
Comment puis-je obtenir une plus grande satisfaction dans la vie ? Comment puis-je atteindre mon développement maximal et retirer le maximum de mon potentiel ? C'est passer à côté de formuler ainsi ces questions. Ces questions émanent de l'hypothèse que je me tiens tout seul dans le monde. À l'encontre de cette position les Écritures disent qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul, cf. Genèse 1:31. Il est pas bon pour le développement et l'épanouissement personnel d'être centré sur soi-même. Cela prend un vis-à-vis, un compagnon, un "tu".
Dans Genèse 1:31, l'Écriture touche l'un des mystères les plus fondamentaux de notre vie. il est remarquable - et ceci est ma conviction personnelle, confirmée à chaque étape de la vie elle-même - que je n'atteins pas le plus grand développement possible de ma personnalité quand j'essaie consciemment de me développer
moi-même, quand je considère constamment, "Où aurais-je la meilleure chance de vivre la vie au maximum ? Où puis-je atteindre la réussite maximale, et où puis-je expérimenter le plus grand plaisir ?" Au contraire, j'arrive à cette plénitude de ma personnalité et de ma vie tout entière quand je n'y pense pas du tout; mais plutôt, quand je m'oublie moi-même et me dévoue pour quelqu'un ou quelque chose d'autre.
L'engagement envers les autres et le renoncement à soi-même. C'est le message qui m'a été enseigné sur les genoux de ma mère: Dieu nous a tant aimé qu'il s'est engagé lui-même envers les autres d'une manière incompréhensible à accomplir la rédemption.
Voici un sondage d'évaluation personnelle:
1° À quel degré suis-je, moi-même et les membres de ma famille, acheté à l'idée illusoire de la recherche de la plénitude personnelle ?
Philippiens 2:4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8 et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
2Corinthiens 5:14 Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; 15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
2° À quel degré suis-je engagé envers Dieu ? à quel degré est-ce que je l'aime ?, que j'essaie de le glorifier ?, que je l'apprécie ?
3° À quel degré suis-je engagé envers mon conjoint ? à sa croissance, à son développement, à son accomplissement ? A quel degré suis-je engagé envers notre mariage, quoi qu'il arrive ?
4° À quel degré suis-je engagé envers mes enfants ? Est-ce que je les perçois comme des possessions personnelles ou comme des personnes importantes qui viennent au premier rang dans mes responsabilités ?
5° À quel degré suis-je engagé au ministère et à l'appel de Jésus ? Quelle est ma plus honnête réponse quand je l'entends dire: "Est-ce que tu m'aimes ? nourris mes brebis"
6° Est-ce que je crois vraiment que "quiconque voudra sauver sa vie la perdra et que quiconque perdra sa vie à cause de Christ la sauvera ?
- L'engagement - inspiré d'un éditorial du pasteur Paul Robbins
Jésus s'était lui-même engagé totalement envers nous, jusqu'à aller à subir la mort sur la croix pour nous. Ce modèle de consécration suprême m'avait touché profondément et avait joué un grand rôle dans le fait que je me décide à devenir chrétien.
MÉDITATION
Où vais-je avoir la meilleure chance de vivre la vie à son maximum ?
Comment vais-je atteindre le plus grand plaisir ?
En m'oubliant moi-même et en vivant pour les autres comme Jésus l'a fait.
2Chroniques 15:12 Ils prirent l'engagement de chercher l'Éternel, le Dieu de leurs pères, de tout leur coeur et de toute leur âme
Proverbes 20:25 C'est un piège pour l'homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu'après avoir fait un voeu.
Et pour finir, retenons que :
L’engagement n’est pas l’ennemi de la liberté.