Au Québec, quand les gens disent "je crois que ça va bien aller" en fait cela veut dire qu'ils aimeraient bien que les choses se passent bien mais ils en doutent fortement car ils se pensent le fruit d'un hasard dans une vie sans but ou encore, une créature dont le Créateur s'est désintéressé par la suite ou est incapable de leur venir en aide. Alors ils ne sont sûrs de rien, ils "croient" que ça ira, ils "espèrent" que ça ira... on considère cela comme des voeux pieux sans aucune substance dont on se moque.
Pourtant, le verbe croire devrait être un verbe manifestant une ferme assurance, une confiance inébralanble que l'invisible va se manifester selon la conviction de nos pensées.
Hébreux 11:1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.
"Je CROIS que ça va bien aller" = je suis certain que ça va bien aller parce qu'il y a un Dieu tout-puissant qui m'aime et veille sur moi.
Toute une différence entre le "je crois" de ce monde qui est bien plus un "je doute fort que" et le "je CROIS" du chrétien qui est une ferme conviction basée sur une relation intime avec Dieu.
Voici un "Je crois" faible et mondain, bien plus une confession de doute que de foi, vous pouvez lire le contexte à la fin de la réflexion :
Marc 9:24 Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité !
Voici un "Je CROIS" comme il se doit :
Actes 8:37 Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
Marc 9:15 Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer.
16 Il leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux ?
17 Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j’ai amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d’un esprit muet.
18 En quelque lieu qu’il le saisisse, il le jette par terre ; l’enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J’ai prié tes disciples de chasser l’esprit, et ils n’ont pas pu.
19 Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi.
20 (9-19) On le lui amena. (9-20) Et aussitôt que l’enfant vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en écumant.
21 Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? Depuis son enfance, répondit-il.
22 Et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.
23 Jésus lui dit : Si tu peux ! … Tout est possible à celui qui croit.
24 Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité !
25 Jésus, voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant, et n’y rentre plus.
26 Et il sortit, en poussant des cris, et en l’agitant avec une grande violence. L’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient qu’il était mort.
27 Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout.
Actes 8:26 Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.
27 Il se leva, et partit. Et voici, un Ethiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Ethiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer,
28 s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe.
29 L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char.
30 Philippe accourut, et entendit l’Ethiopien qui lisait le prophète Esaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ?
31 Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui.
32 Le passage de l’Ecriture qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche.
33 Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre.
34 L’eunuque dit à Philippe: Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ?
35 Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
36 Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ?
37 Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
38 Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque.
39 Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route,