- La fin des temps -

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L'universalisme dans l'histoire de l'église et sa réfutation


La croyance dans le salut universel est au moins aussi ancienne que le christianisme lui-même et on la rencontre aussi en dehors de celui-ci dans les milieux gnostiques et autres religions orientales. D'ailleurs, quand les Pères de l'Église ont commencé à ressentir le besoin d'écrire des théologies systématiques au troisième siècle après Jésus-Christ pour donner un aperçu général de la foi chrétienne, les premiers écrits clairement universalistes sont apparus, plus particulièrement chez les érudits qui avaient le grec biblique comme langue maternelle, des gens tels que Clément d'Alexandrie et Origène son élève, et un peu plus tard aussi chez Grégoire de Nysse, quoi que cela soit contesté par certains pour ce dernier. Parmi ceux-ci, les enseignements d'Origène sont les plus influents. Origène qui estime que même le diable pourrait éventuellement être sauvé ; c'est la conclusion logique si on comprend que la repentance et la conversion ont dû se produire pour qu'il y ait la réconciliation annoncée par Paul de tous les êtres célestes dans Col.1:15-21. Origène a mal compris le sens intenté par Paul qui explique la réconciliation pourtant dans le reste de sa lettre comme étant une soumission forcée de tous les démons vaincus à la croix. Cliquez ici pour une exégèse détaillée des passages parlant de la réconciliation de toute la création.

Colossiens 2:15 il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.

Voici les réflexions de Titus, l'évêque de Bostra vers 364 ap JC, dans un livre intitulé "Contre les Manichéens":

« Les punitions de Dieu sont saintes, tout comme elles sont un remède et salutaire dans leur effet chez les transgresseurs ; car elles sont infligées, non pas pour les préserver dans leur méchanceté, mais pour les faire se détourner de leurs péchés. L'abysse... est vraiment un lieu de punition, mais il n'est pas sans fin. L'angoisse de leurs souffrances les poussent à se dégager de leurs péchés. »

Théodore Mopsuestia a un nom imprononçable mais c'était un théologien très influent à son époque - il est mort en 428 ap JC . Il a posé la question suivante dans les "Fragments IV":

« Qui serait assez fou pour croire que Dieu ressusciterait les hommes simplement pour les détruire pour toujours dans les tourments ? »

Le mot "enfer" vient d'un terme latin "inferno". Le premier théologien à parler de l'enfer fut l'avocat Tertullien, un latin d'Afrique du Nord, vers 160-230 Ap. JC. Il fantasmait de voir du haut du ciel tous ses opposants brûler en enfer, se basant probablement sur Ap.14:10. Comme c'est toujours le cas quand une doctrine n'est pas clairement expliquée dans les Écritures, il n'y avait pas de consensus général parmi les chrétiens face au sort final des incrédules. On retrouvait alors de nombreux partisans du salut final plus tard dans l'église, mais l'opposition était aussi très forte et elle ne venait pas de n'importe quoi, le très influent Augustin d'Hippone, un latin d'Afrique du Nord comme Tertullien, un passionné de Dieu. Augustin n'était pas d'accord avec les universalistes qu'ils trouvaient au coeur tendre, mais il les considérait quand même comme des orthodoxes parce que cette position se base sur des passages bibliques difficiles qui sont mal interprétés. Il écrit dans "Enchiridion, 112":

« ... en fait, il y en a vraiment beaucoup (qui)... ne croient pas à de telles choses (comme le tourment éternel) sans qu'ils aillent contre l'Écriture divine »

Éventuellement, la vision du latin Augustin a prévalu dans l'église de Rome dont l'ascendance se faisait de plus en plus sentir sur le reste de la chrétienté, il n'y avait plus que Constantinople pour lui faire compétition, mais ça, c'est une autre histoire... L'Église universelle (c'est ce que signifie "catholique" = "kata" + "holikos" en grec - selon sa totalité), désormais sous la coupe des latins de Rome ; devenue l'église catholique romaine, a finalement déclaré l'universalisme hérétique au cinquième concile œcuménique en 553.

L'universalisme a refait surface au 19ème siècle et reste depuis ce temps un sujet chaudement débattu dans toute la chrétienté. Le saddhou Sundar Singh a enseigné l'universalisme à plusieurs reprises dans ses prédications, cliquez ici pour en prendre connaissance. À titre d'exemple, voici une traduction que j'ai fait, tiré du livre "God's plan for all" de David Sulem qui fait appel aussi à Colossiens 1:19-20 sans comprendre le sens que Paul donnait au mot "réconciliation".

«L'enfer est décrit comme un lieu horrible de torture et de souffrance consciente sans fin. Un niveau de torture qui nous est impossible à imaginer, pire que toute personne pourrait infliger à quelqu'un d'autre, des milliards de fois pire que les tortures infligées dans les camps de concentration d'Adolph Hitler.

La doctrine de l'enfer envoient des contradictions massives contre ce que la Parole de Dieu dit au sujet de la souveraineté de Dieu, Ses attributs, Son amour, Son pardon, Sa justice, Sa grâce et l'oeuvre accomplie de Jésus-Christ qui est mort sur le croix pour les péchés du monde.

Par exemple, la Bible dit dans Colossiens 1:19-20 que Dieu réconciliera toutes choses sur la terre et dans les cieux avec Lui-même, en faisant la paix par le sang de Son Fils versé sur la croix.

Comment l'enfer, décrit comme un endroit de torture sans fin pour la majorité des gens pourrait être considéré de la manière la plus infime comme faisant partie de la réconciliation de toute choses, et un moyen d'établir la paix entre Dieu et Ses personnes qu'il a créés ?

Le christianisme traditionnel argumente que c'est la justice de Dieu qui lui fait envoyer des milliards et des milliards de gens pour être torturés éternellement en enfer. Quel genre de justice ce serait pour un Dieu qui sait tout depuis le début jusqu'à la fin et qui aime parfaitement, de savoir d'avance que l'homme pècherait, ensuite de procéder en créant plusieurs milliards de personnes à Sa propre image qui en viendraient finalement à être punis éternellement par Lui, pour les péchés commis pendant les quelques années de leur existence temporaire dans cette vie ?

Heureusement, le vrai Dieu de la Bible est absolument un Dieu juste, dont le plan juste s'assurera qu'en fin de compte, tous les gens seront réconciliés avec Lui à cause du sacrifice plein d'amour de Son Fils Jésus-Christ qui est mort sur la croix pour les péchés du monde entier (1Jean 2:2).»
»

Cliquez ici pour une exégèse détaillée des passages parlant de la réconciliation de toute la création.

Cliquez ici pour les différentes compréhensions du sort réservé aux rebelles après le jugement dernier.




Les notes de Joe Towns que je vous traduis de l'anglais ci-dessous se sont inspirées d'une manière significative de l'excellente conférence apportée par Rob Smith, Sydney Missionary Bible College, Eschatology, 2010.

Selon une forme croissante d'universalisme évangélique, tout le monde sera éventuellement sauvé, parce que Dieu lui donnera une seconde chance en enfer. C'est un sujet difficile qu'on doit approcher avec maturité en tant que chrétiens. John Stott a écrit dans “Essentials” P.314 :

«Je trouve le concept [de l'enfer] intolérable et je ne comprend pas comment les gens peuvent vivre sans cautériser leurs sentiments ou craquer sous la pression»

Comment pouvons-nous traiter ce sujet ? Cela demande à la fois une sensibilité empreinte d'amour et une théologie solide ; nous avons besoin en même temps de la douce tendresse les uns pour les autres et une ferme résolution de parvenir à la vérité.

Pourquoi cela a-t-il de l'importance ?

L'universalisme va à l'encontre de la compréhension traditionnelle de ce que la Bible enseigne au sujet de l'enfer comme un lieu de punition éternelle, affirmée par les croyants orthodoxes depuis la fn de l'ère apostolique. Par exemple, une affirmation historique dans les dernières phrases du credo d'Athanase se lit comme suit :

[Jésus] est monté au ciel, il s'est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. À son retour, tous les hommes ressusciteront corporellement ; et seront jugés selon leurs propres oeuvres. Et ceux qui auront fait le bien entreront dans la vie éternelle et ceux qui auront fait le mal, dans le feu éternel. Voilà la foi catholique, sans laquelle un homme ne peut être sauvé s'il ne la croit pas véritablement avec fermeté.

L'Article 37 de la Confession Belge (1567) sur le jugement dernier est un exemple plus moderne, affirmant la même compréhension classique de la punition éternelle, illustré dans des textes comme Matthieu 25:14. Un exemple plus connu est la Confession de Westminster (Ch. XXXIII, par. II).

Mais peu importe le côté de la “clôture” sur laquelle nous nous tenons [et il y a plus de deux côtés à cette clôture], nous devons rejoindre à nouveau John Stott quand il dit:

«Nos émotions sont fluctuantes, elles ne sont pas un guide fiable pour me conduire dans la vérité ... En tant qu'évangélique engagé, ma question doit être et est la suivante – ce n'est pas ce que mon coeur dit, mais qu'est-ce que la Parole de Dieu dit ?» (J. Stott, Essentials, p. 315)

Comme les disciples de Bérée l'ont fait, j'ai besoin de sonder les Écritures pour déterminer si ces choses sont vraies ou pas (Actes 17:11).

Entendre le cas en faveur de l'Universalisme

Nous avons besoin d'écouter le cas en faveur de l'Universalisme et de répondre aux défis importants qu'il souligne.

Origène est le père de ce mouvement grandissant, en tant que premier promoteur d'une doctrine sans détour d'un salut universel, ce qui allait à l'encontre des Pères apostoliques comme Ignace, Justin Martyr, Irénée et Tertullien, qui maintenaient tous que l'enfer était la punition éternelle de la justice rétributive où Dieu rendait le mal pour le mal.

Origène a enseigné la doctrine de la restauration universelle (apokatastasis en grec), le tourment de l'enfer ferait réaliser aux gens combien ils avaient mal agi; la punition de l'enfer serait donc un remède et l'enfer aurait une fin.

Les écrits d'Origène montrent que sa doctrine de Dieu a façonné sa compréhension de l'enfer. Il croyait que Dieu était vraiment bon alors il devait sauver tout le monde. Sa doctrine était aussi façonnée par son herméneutique : Même s'il savait que les textes pouvaient être compris autrement, il comprenait tous les textes parlant de “toutes choses” venant sous Christ d'une manière universaliste. Par exemple, dans sa lecture de 1Corinthiens 15:24-28 où il est écrit que tous seront soumis à Christ, pour lui cela signifiait que tous seraient finalement sauvés.

Cependant, Origène a admis que son universalisme était une doctrine risquée et que ses convictions ne devraient pas être propagées. Ceci parce qu'il croyait que la menace de la punition éternelle était donnée dans la Bible parce que c'était la seule chose qui pouvait motiver les gens à être pieux dans le temps présent (Contre Celse 6:26).

Peu de gens à l'époque d'Origène ou après lui ont supporté sa compréhension. Cela changea au 19ème siècle quand des théologiens libéraux importants ont fait le travail de fondation pour populariser l'universalisme à notre époque.

Friedrich Schleiermacher fut le premier théologien moderne à enseigner l'universalisme. Il était un philosophe libéral, enseignant d'abord que même si certains textes semblent enseigner une punition éternelle, qu'on ne doit pas les lire de cette façon car cela contredirait d'autres passages qui enseignent la victoire totale de Dieu sur le mal et le salut de tous. Son autre argument principal était philosophique, à savoir que l'existence de l'enfer ruinerait le ciel, alors ce ne serait plus un ciel du tout.

Après Schleiermacher, à une époque plus récente, John Robinson (1919-1983) pourrait être le prochain en ligne dans les défenseurs de l'universalisme qui a contribué à sa popularité étendue présentement. Il était aussi un érudit libéral et a écrit plusieurs livres contreversés, dont un qui appuyait l'universalisme (In the end God, 1950).

Robinson a souligné plusieurs passages bibliques “universalistes” et a argumenté que ces passages devaient avoir la priorité sur les autres qui semblaient décrire la perspective future d'un enfer éternel. Par déduction, il a argumenté que puisque Dieu est à la fois bon et tout-puissant, il s'en suit nécessairement que Dieu va éventuellement sauver tout le monde.

C'est un argument sérieux. En sa faveur, il soutient la gravité du péché ; il a une forte doctrine de l'expiation ; il place une grande importante à la fois sur le jugement et sur l'enfer ; il affirme que la justification est par la foi en Christ seulement ; et il soutient à la fois la miséricorde et la justice de Dieu.

S'il y a des bonnes raisons significatives de défier la validité de l'Universalisme, que ce soit sur la base de la doctrine d'Origène ou de l'approche de Schleiermacher et de Robinson, nous avons aussi le besoin de sentir le poids de ce que les universalistes disent. L'argument universaliste est sérieux et ne se traite pas facilement avec le raisonnement de la théologie chrétienne. Mais nous devons premièrement entendre ce que les universalistes disent parce que c'est seulement en comprenant les issues en jeu que nous pourrons vraiment en venir à réaliser ce que la Bible enseigne concernant l'enfer.

Les textes “universalistes”

Il y a une longue liste de textes utilisés pour supporter l'universalisme. En voici quelques-uns, mais il y en a plusieurs autres.

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.

1Corinthiens 15:22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,

2Corinthiens 5:19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

Philippiens 2:10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Colossiens 1:20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.

1Timothée 2:3 Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, 4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

1Timothée 4:10:  Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants.

Romains 5:18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.

Hébreux 2:9 Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous.

Mais le cas universaliste ne dépend pas seulement d'une longue liste de versets bibliques “universalistes”. Il y a un point théologique significatif à son centre. Le cas universaliste se campe sur la nature et l'amour de Dieu. Ils avancent que la nature de Dieu est incompatible avec l'existence d'un enfer éternel : en d'autres mots, comme certains des principaux défenseurs l'ont exprimé : «si l'enfer éternel existe alors l'amour sera éternellement frustré» ; «si l'enfer éternel est réel, le ciel est un endroit endeuillé» et donc «le ciel ne peut être le ciel que si l'enfer est vide». Ou encore, «Dieu ne peut être infidèle à son amour peu importe combien nous lui sommes infidèles.»

Et comme si cela n'était pas assez, le cas universaliste amène le débat aussi sur une question eschatologique. Ils pointent vers la nature de la “fin” (la restauration de toutes choses, “apokatastasis panton” en grec). Depuis le commencement, la Bible prédit la restauration de toutes choses. C'est quelque chose dont les prohpètes ont parlé et le Nouveau Testament y fait echo. À la fin, toutes choses seront réconciliées, restaurées et remédiées – il s'en suit que l'enfer sera assurément vidé à la fin, n'est-ce pas ?

Cet argument a été exposé par Jurgen Moltmann [un autre avocat influent de l'Universalisme], qui a dit:
«Lors du jugement divin, tous les pécheurs, les méchants et les violents, les meurtriers et les enfants de Satan, le diable et les anges déchus seront libérés et sauvés de leur perdition mortelle par la transformation en leur vrai être créé, parce que Dieu demeure vrai à lui-même, et n'abandonne pas ce qu'il a une fois créé et affermi, ou permettre que ce soit perdu» (The coming of God. London: SCM, 1996, p. 255).
Mais qu'en est-il des affirmations des Écritures concernant la durée éternelle de l'enfer ? Nous commençons en instant que nous devons laisser les Écritures elles-mêmes nous informer en quoi consiste ou non l'amour de Dieu. En tant qu'évangéliques, nous ne sommes pas intéressés à confronter nos idées au sujet des attributs de Dieu avec les autres pour «harmoniser» l'enseignement de la Bible ou le rendre «raisonnable». Qu'est-ce que dit la Parole de Dieu ?

Nous avons déjà fait une liste des textes utilisés en support de l'universalisme. Mas pour élaborer n'importe quelle doctrine, nous avons besoin de regarder tout ce que la Parole de Dieu dit.

Les enseignements de Jésus sur l'enfer

L'arrière-plan du langage de Jésus sur l'enfer est la vallée de Hinnom, au sud-ouest de Jérusalem, appelée plus tard, vallée de Topeth. Les enfants y étaient sacrifiés à Moloch (2R.23:10) et c'est devenu plus tard le dépotoir de Jérusalem. Le feu y était entretenu continuellement pour brûler les déchets. Dans la période intertestamentaire, la vallée devint le symbole du tourment éternel. Quand Jésus arrive en scène, il a pris à la fois le langage et l'image et dans son message il a apporté un avertissement terrifiant concernant la possibilité d'être jeté dans le feu de la Géhenne, le mot grec pour “Ge Hinnom” en hébreu, qui signifie : la vallée de Hinnom, en anglais “hell”.

Les enseignements de Jésus sur l'enfer sont à la fois prolifiques et significatifs. En explorant ce sujet, nous devons commencer à regarder attentivement chacun des passages dans lesquels Jésus enseigne sur l'enfer. Voir Matthieu 5:22, 29-30; Matthieu 10:28 (cf. Luc 12:5); Matthieu 11:20-22; Matthieu 22:13 (cf. 8:12; 25:30); Matthieu 25:41, 46; Marc 9:47-48 (cf. Matthieu 18:9); Luc 12:46-48.

Dans l'enseignement de Jésus, l'enfer est un lieu et une condition réels ; l'enfer est effrayant et terrible ; l'enfer est un lieu de destruction, l'enfer est un lieu de punition étenrelle, l'enfer est un lieu avec divers degrés de punition et l'enfer est un lieu évitable, un point reflétant l'un des buts principaux pour lesques Jésus a parlé de l'enfer.

Le reste du Nouveau Testament au sujet de la punition éternelle

Les autres auteurs du Nouveau Testament continuent à souligner le centre du message de Jésus au sujet du royaume de Dieu, même s'ils ont quelque peu abandonnné le “jargon” et simplement décrit un endroit de punition éternelle. Pour bien saisir l'enseignement de la Bible sur l'enfer, nous devons suivre l'enseignement de Jésus dans le reste du Nouveau Testament.

Voir Romains 2:6-10; 2 Thessaloniciens 1:6-10; Hébreux 6:1-2; Jude 7; Apocalypse 14:9-11; 20:10, 14-15.

Pour les apôtres, le jugement de Dieu est à la fois juste et rétributif ; Dieu et Christ punissent activement les pécheurs dans l'enfer (ajoutons que l'enfer ne signifie pas l'absence de Dieu) ; la punition implique le tourment et la punition sera éternelle.

Les problèmes avec l'universalisme

Il y a plusieurs raisons de défier la validité de l'universalisme. Les problèmes principaux avec l'universalisme consistent en ce qu'il confond la volonté désirée par Dieu avec sa volonté décrétée ; il exalte la miséricorde de Dieu au détriment de sa justice ; il ignore l'enseignement que le statut final d'une personne est fixé à sa mort; il ignore le contexte plus large de divers textes “universalistes” qui doivent influencer notre façon de comprendre la réconciliation.

(Voir 2Corinthiens 5:19-20 avec 6:1; Philippiens 2:10-11 avec 1:28 et 3:18; Colossiens 1:20 avec 3:6);

Et il ignore les affirmations anti-universalistes dans les Écritures

(Voir Daniel 12:1-2; Ésaïe 34:8-10 avec 66:24; Malachie 4:1; Matthieu 7:13-14, 22:14, 25:41-46; Luc 13:24; 2 Thessaloniciens 1:8-9; 2 Pierre 2:4, 9; Apocalypse 20:10).

Bruce Milne a partagé une critique semblable dans “Know the Truth” qui s'applique aussi à mon bref sommaire ici:
«Cette critique n'implique aucun obscurcissement du plan de Dieu pour un triomphe cosmique, ni ne mine la perfection de l'oeuvre rédemptrice de Christ. À la fin, tout genou fléchira (Ph.2:10) et Dieu sera « tout en tous » 1Co.15:28. À l'intérieur de cette perfection repose la damnation de ceux qui auront plié le genou seulement sous la contrainte au lieu de le faire avec joie, dans une reddition empreinte d'adoration.» (B. Milne, Know the Truth, p. 337).
Un Dieu d'amour?

Ou un Dieu d'horreur?

«Si Dieu existe, alors il est horrible». Les athées clament que l'existence de maux tels que la guerre et la souffrance procurent des preuves contre l'existence d'un Dieu bon.

«Si l'enfer éternel existe, alors Dieu est horrible». Les universalistes pointent vers l'existence d'un Dieu qui est amour comme preuve contre l'existence de l'enfer éternel.

En tant qu'humanistes, les athées critiquent ce que la Bible fait connaître de Dieu en comparaison de ce que nous savons de l'amour humain. Sans autre standard qu'eux-mêmes pour mesurer la réalité, ils ressentent l'existence d'un Dieu d'amour incompatible avec des maux tels que les catastrophes naturelles et les désastres.

Les universalistes, même s'ils partent un point de vue très différent, finissent par faire quelque chose de similaire. En questionnant la compréhension traditionnelle de ce que la Bible fait connaître de Dieu, ils comparent la doctrine de l'enfer contre ce que nous connaissons de l'amour depuis une perspective humaine. Une fois de plus, sans aucun autre standard pour critiquer la Parole de Dieu, ils font appel à la raison humaine pour justifier leur position que l'existence d'un enfer éternel est incompatible avec l'existence d'un bon Dieu dont la nature est contrôlée par l'amour parfait.

L'amour humain versus l'amour divin

L'amour humain – l'extraordinaire amour humain – est peut-être la plus inspirante de toutes les expériences humaines. Comment l'amour de Dieu se mesure-t-elle contre une histoire si extraordinaire ? Comment un Dieu qui menace de justice rétributive en termes de torture consciente éternelle peut-il se réclamer de l'amour ? Ne serait-il pas plutôt, un Dieu d'horreur ?

En fait, le Nouveau Testament compare l'amour de Dieu avec l'amour humain. Mais il trouve que dans la comparaison, même l'amour extraordinaire humain n'arrive pas à la cheville, ne se compare même pas l'amour de Dieu. Et il y a des raisons qui nous en disent autant à propos de nous-mêmes qu'à propos de l'amour unique de Dieu.

Un droit d'être aimé ?

L'essence de l'amour se décrit en termes de dons. Nous mesurons le degré de l'amour par le coût de ce qui a été donné par le donneur en comparaison avec le mérite du receveur. Plus le coût est élevé pour le donneur et moins le receveur le mérite, plus l'amour est grand.

On ne devrait pas être surpris alors que la Bible explique l'amour de Dieu d'abord en termes de notre indignité d'être aimé un tant soit peu. Nous avons en fait perdu tout “droit” d'être aimés et nous encourons en réalité sa haine. Et comme pour toute vérité ancienne, les raisons peuvent être aussi difficiles à accepter pour les oreilles modernes.

Dieu n'a-t-il pas une responsabilité d'aimer toutes ses créatures ? N'avons-nous pas le “droit” à l'amour de Dieu en tant qu'enfants de leur Père ? Soyez certains d'une chose, la Bible maintient que Dieu a certainement aimé tout ce qu'il a créé.

Mais nous devons commencer en nous demandant si l'amour peut être “mérité”. Si l'amour dans son essence est un “don”, nous pourrions nous demander si l'amour peut vraiment être “mérité”.

Toute relation génère un certain nombre de droits et de responsabilités. Et chaque relation différente dans le monde détermine quelles tâches différentes existent pour donner tels cadeaux.

Une personne mariée a le droit à la fois de recevoir de l'amour et la responsabilité de donner de l'amour à cause des promesses qui ont été faites. Même si l'amour donné et reçu est vraiment un cadeau gratuit, il est néanmoins un devoir de le donner. Mais si leur conjoint cesse de les aimer dans le sens le plus fondamental, comme en commettant l'adultère, l'alliance relationnelle est brisée et le conjoint perd ce droit d'être aimé. En fait, le conjoint offensé a tous les droits de divorcer. Dans ce cas, l'échec de tenir la responsabilité d'aimer générée par cette relation crée en retour le droit de se séparer d'une manière formelle et permanente. En fait, dans la loi de Dieu dans l'Ancien Testament, cela pourrait nous faire un choc d'apprendre que de tels crimes étaient dignes de mort.

Un père a la responsabilité d'aimer son enfant. De même les enfants ont le devoir d'honorer et obéir à leur Père. Mais une fois de plus, cette relation peut être brisée, si par exemple un fils devient rebelle et s'endurcit contre son Père. Quelle perte de droits cet échec de responsabilité produira chez un tel fils ? Nous allons répondre différemment selon notre vision du monde de la Paternité et de ce que cela nécessite. En tant que peuple moderne, nous pourrions nous demander «qu'est-ce que je ferais si j'étais un Père dans cette situation ?» Nous aspirons à être des pères fidèles, et pour nous cela peut vouloir dire tolérer absolument tout, peu importe ce que notre enfant fait ou devient.

Mais comment les anciennes cultures auraient pu réagir ? La désobéissance à la voix d'un Père dans plusieurs anciennes cultures était un déshonneur absolu. Dans cette situation, le fils perdait tout “droit” d'être aimé par son Père et même d'être appelé son fils. En fait, cela cause encore une plus grande commotion quand on lit dans la loi de Dieu dans l'Ancien Testament où la désobéissance endurcie d'un fils envers son Père était considérée comme une offense méritant la peine capitale.

Deutéronome 21:18 Si un homme a un fils indocile et rebelle, n’écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après qu’ils l’ont châtié, 19 le père et la mère le prendront, et le mèneront vers les anciens de sa ville et à la porte du lieu qu’il habite. 20 Ils diront aux anciens de sa ville : Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n’écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l’ivrognerie. 21 Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, afin que tout Israël entende et craigne.

Ce que de telles références nous démontrent c'est que nos concepts modernes de paternité, même d'amour, sont peu susceptibles de s'appliquer à reculons à Dieu. En fait, la Bible lance l'affirmation que notre paternité est dérivée de celle de Dieu, et non l'inverse. Si nous voulons réfléchir sur Dieu et sa Paternité, et nous-mêmes en tant que ses enfants, nous avons besoin de renverser l'ordre et faire de sa révélation le point de départ.

Nos réactions face à ce que la Bible nous fait connaître au sujet de Dieu seront influencées par notre vision des Écritures en premier lieu. Si nous croyons que la révélation proposée de la Bible est l'autorité sur tous les sujets, alors peu importe comment nous trouvons cela difficile à digérer, nous allons croire que le vrai Dieu est à la fois le Dieu révélé dans la Bible et que ce Dieu est bon. Si nous croyons que Dieu est transcendant – ce qui veut dire que ses voies sont bien plus élevées que les nôtres et tellement incompréhensibles à nos yeux – alors nous ne placerons pas notre confiance dans notre raisonnement ou dans la théologie naturelle. Notre dépendance sera sur la révélation spéciale. Si nous croyons dans la vision biblique du péché humain, nous allons nous méfier complètement de nos raisonnements, de nos désirs et de nos émotions qui vont toujours tordre la vérité au sujet de Dieu à cause de notre état de pécheur. La Bible nous dit à la fois ce que nous ne saurions pas autrement au sujet de Dieu et ce que nous ne croirions pas autrement au sujet de Dieu.

Dieu en tant que Père

La plus grande des relations qui existe dans le monde est celle entre nous et Dieu. La Bible nous fait connaître Dieu comme Créateur et comme Père. En tant que Créateur il est bon est aimant. En tant que Père il est fidèle mais aussi juste.

Et c'est ici que nous avons un problème. Parce que nous sommes des enfants désobéissants : têtus et rebelles, corrompus, croches et tordus.

Deutéronome 32:3 Car je proclamerai le nom de l’Eternel. rendez gloire à notre Dieu ! 4 Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justes ; c’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. 5 S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute ; la honte est à ses enfants, race fausse et perverse. 6 Est-ce l’Eternel que vous en rendrez responsable, peuple insensé et dépourvu de sagesse ? N’est-il pas ton père, ton créateur ? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi ?

En tant qu'épouses, nous serions infidèles, adultères, méritant seulement qu'un Dieu haineux ayant tous les droits nous divorce complètement. En tant qu'enfants, nous méritons seulement la mort.

Dieu alors, n'est pas obligé de nous aimer du tout ; il n'a pas l'obligation de nous faire du bien d'aucune façon. En tant que ses créatures, en tant que sa propriété, nous continuons à devoir quelque chose à celui qui nous a faits, à qui nous appartenons et qui continue à soutenir nos vies et nous donne plusieurs bonnes choses. Même si nous ne le faisons pas, nous avons le devoir de l'aimer et la responsabilité de le servir. Mais nous manquons souvent de faire cela des pires manières possibles, par la désobéissance volontaire ce qui déshonore Dieu en tant que notre Père.

Alors méritons-nous son amour ? Nous méritons seulement son jugement.

Dieu en tant que juge

Le passage ci-dessus décrit Dieu premièrement en termes de justice, et de sa propre fidélité envers sa justice (Deutéronome 32:3-6). Par sa nature, Dieu fait venir le jugement «pour rendre la monnaie de la pièce» à nous qui le méritons à cause de notre méchanceté.

Le jugement de Dieu a été défini comme sa «juste rectification de son ordre moral». La justice qui caractérise le jugement de Dieu n'est pas la réconciliation à une quelconque norme universelle, mais elle est l'expression intrinsèque du propre caractère de Dieu (Deutéronome 32:4)

Encore et encore, l'Ancien Testament présente Dieu comme un juge (Ps 50:4; 75:7). Mais on le montre aussi comme le Père de tous, souvent dans le même contexte. Deutéronome 32:3-6 est un exemple (comparez le verset 4 et les versets 5-6).

Le jugement de Dieu n'est pas en tension avec sa Paternité (1Pierre 1:17). Nous le voyons peut-être ainsi et il serait difficile de nous imaginer Dieu comme à la fois Père et Juge. Mais parce que Dieu est le Créateur de nous tous, il est par origine à la fois notre Père – envers lequel nous lui devons tout honneur et obéissance – et notre Juge – qui nous demandera de payer une juste rétribution pour notre manquement de l'honorer et lui obéir.

Dieu en tant qu'amour

À la vue de cette connaissance, cela pourrait nous être un choc d'apprendre que nous soyons aimés de Dieu même juste un peu. Mais c'est seulement le commencement.

Dans Romains 5:6-10 l'apôtre Paul décrit l'énorme magnitude de l'amour manifesté envers nous par Dieu, lequel amour peut seulement être compris en contemplant jusqu'à quel point nous sommes indignes et détestables à ses yeux en premier lieu.

Haine méritée  

Le passage de Romains 5 nous décrit à la fois comme impies (v.6); pécheurs (v.8) et même ennemis de Dieu (v.10). En tant que transgresseurs de la loi, nous sommes des criminels devant Dieu parce que chaque jour nous enfreindons ses saints commandements. En tant que rebelles, au lieu d'aimer Dieu comme c'est notre devoir, nous aimons autres choses à la place. Et en vivant de notre propre manière pour nous plaire à nous-mêmes, nous nous comportons comme si nous étions Dieu et rejetons le Père même qui nous a portés. Nous sommes devenus des fils insensibles, rebelles et corrompus. Et cela fait de nous des ennemis de Dieu, dans la pire de toutes les positions : nous sommes sous la colère sainte de Dieu ; nous méritons seulement sa colère (v.9).

Deuxième guerre mondiale

Durant la deuxième guerre mondiale, après que l'Allemagne eut déplacé tous les juifs dans les ghettos, prêts à être envoyés dans les camps de concentration, un des officiers en charge de l'armée allemande a trouvé un juif qui vivait encore dans sa résidence d'origine. Il fut outragé au point où il prit une grenade et – pointant son pistolet en direction de l'homme au cas où il fuirait – a tiré la goupille et étendu son bras pour la lancer dans la maison.

Mais à ce moment précis, le juif tira sur une corde derrière lui qui ouvrit une trappe juste sous les pieds de l'officier, et sa jambe fut prise dans la trappe, la grenade fut lancée directement vers le haut et explosa au-dessus de l'officier.

Quand l'homme vient se placer au-dessus de son ennemi, il constata qu'il était encore en vie et que son pistolet était intact. Sans hésitation, il s'est penché et a ôté l'arme de son ennemi qui était maintenant aveugle, sort et muet, sans bras ni jambes.

La situation dans laquelle se trouvait l'officier maintenant pourrait se comparer à notre situation devant Dieu. Dans Romains 5:6-10, nous sommes décrits comme faibles et sans force devant Dieu (v.6).

L'officier n'avait pas d'arme dans sa main ; il n'avait pas de main pour saisir ; il n'avait pas de paroles de supplication pour demander la miséricorde; il n'avait pas de bouche pour parler; il n'avait pas de vision pour évaluer son état; il n'avait pas d'oreilles pour entendre et aucune manière de répondre à son ennemi. Il gisait maintenant sous celui qui était rempli d'une juste colère, et lui, faible et sans force, ne pouvait rien faire pour se sauver lui-même.

C'est une illustration de la position dévastatrice de notre propre faiblesse et impuissance devant le Dieu tout-puissant – qui a le droit d'être en colère – et pour quoi nous sommes rien de plus que des ennemis pécheurs et impies.

Le Dieu qui nous a aimés (déjà)

C'est seulement quand nous comprenons la description biblique de notre complète indignité devant Dieu que nous serons capables de comprendre ce que la Bible proclame au sujet de l'amour de Dieu. Ce que Romains 5:6-10 dit c'est que Dieu a démontré son amour, il l'a prouvé au-delà de tout doute, et il l'a manifesté pour clore toute question et toute suspicion. Et il l'a démontré en comparaison du seau gradateur de l'amour humain.

Romains 5: 6 Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. 10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.

Alors que nous étions encore dans cette situation dévastatrice devant Dieu, nous étions ceux qui le méritions le moins, avec aucun droit sinon celui d'être haïs.

Mais qu'est-ce que Dieu nous a donnés, à nous ses ennemis ? Dieu a donné un cadeau, et cela lui a coûté ce qu'il avait de plus cher. Le don de Dieu pour nous est une personne ; c'est le Christ lui-même qu'il a donné (v.6 et 8). Dieu n'a pas envoyé des prophètes ni des anges qui avaient moins de valeur à ses yeux. Il a envoyé son Fils – qui est lui-même un avec le Père. Et ainsi en Christ, Dieu nous donna tout – ce qu'il est lui-même.

Et sur quoi s'est-il donné ? Il s'est donné lui-même pour mourir sur une croix. Dieu lui-même n'est pas venu à nous dans la personne de Jésus pour nous donner sa sympathie ni ses conseils. Son amour était en pleine action ; c'est un amour qui a fait que Dieu est allé plus loin que nous sommes vraiment en mesure de comprendre. Celui qui donne la vie lui-même, a donné sa vie pour mourir aux mains de ses propres créatures.

Et quel type de mort ? La sienne n'était pas une mort humaine sans douleur. C'était l'horrible crucifixion romaine sur une croix – un instrument de torture réservé aux pires et plus bas de tous les criminels.

Pourquoi? Pourquoi Christ devait-il mourir? Était-ce parce que nous le méritions; était-ce parce que nous étions aimables? Nous avons déjà réalisé le contraire. Mais sa mort était pour nous, sa mort était ce que nos péchés méritaient (Ro.5:8), Christ est mort pour nous – qui sommes pécheurs – parce que le péché et la mort doivent aller ensemble. La mort est la pénalité de Dieu pour le péché.

Mais ici les péchés étaient les nôtres ; mais la mort était le sienne. Sa mort, sur la croix, était à notre place ; il portait sur lui la pénalité que nos péchés méritaient. Il est mort de notre mort, afin que la pénalité du péché sur nos têtes puissent être payée, afin que la justice de Dieu soit satisfaite, et que sa colère et sa haine sont enlevées, et que nous ne soyons plus ses ennemis.

Maintenant, parce que Christ est mort pour nous, nous pouvons avoir la paix avec Dieu. Nous pouvons à nouveau recevoir le droit de l'appeler “Père”. C'est l'amour. C'est l'amour incomparable.

Preuve de l'amour de Dieu

Dieu a prouvé son amour pour le monde par la mort de Christ pour le monde (Jean 3:16). C'était la propre démonstration de Dieu. Car même si nous étions aussi indignes que possible, Dieu nous a cependant donné lui-même le cadeau le plus précieux qui soit: Il nous a donné son propre Fils pour qu'il subisse la pleine colère de son propre jugement contre le péché. Ce faisant, il nous a tout donné, lui qui est le plus digne de tous. Et il n'y a rien qu'il n'a pas donné.

Où les athées et les universalistes ont erré

Dieu nous a montrés son amour pour nous alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous (Romains 5:8). Voici quelque chose d'absolument inimaginablement étonnant; Dieu a déjà prouvé son amour; il l'a répandu sur le monde entier. Quand nous regardons à la croix et à sa mort pour le monde, nous pouvons actuellement connaître non seulement que Dieu est amour mais aussi la parfaite extension de cet amour. Ainsi nous n'avons plus besoin de douter ou de questionner.

Même si la Bible soutient que Dieu est Dieu au-dessus de la guerre et de la souffrance dans le monde (Romains 1:18), les athées n'ont pas besoin d'aller plus loin que la croix pour voir que l'amour de Dieu est compatible avec ces réalités. Car c'est là la plus grande manifestation de l'amour suprême par la souffrance et la mort. C'était dans l'horreur que l'amour unique et incomparable de Dieu fut manifesté.

Et même si la Bible affirme l'existence et la réalité futur d'un enfer éternel, elle affirme aussi la preuve de l'amour de Dieu sur la croix où Christ lui-même a passé à travers l'enfer pour un monde qui s'en va vers cette destination. Il a souffert la sentence de l'enfer pour des ennemis qui continuent à rejeter son amour incompréhensible qu'il leur a manifestés.

En questionnant la compréhension traditionnelle de ce que la Bible nous révèle concernant le jugement éternel de Dieu, les universalistes espèrent voir l'amour suprême de Dieu manifesté à la fin de l'histoire quand Dieu va éventuellement vider l'enfer de tous les rebelles qui y restaient.

Mais le point central de la Bible est très différent. La fin de l'histoire vient au milieu de l'histoire. Entre avant et après Jésus-Christ, le Dieu qui est amour a fait briller la loupe sur un homme mort sur une croix, et a dit : «voici, c'est moi». Là, il a tout donné, car c'est là qu'il s'est donné lui-même, et il n'y a rien de plus qui pouvait être donné.

La justice vengeresse et le vrai universalisme

Est-ce que Dieu est un mauvais juge? Les libéraux réagissent à la doctrine classique du jugement de Dieu sur la base que cela fait de Dieu un être immature et cruel. Plutôt que la justice vengeresse, ils soutiennent que le jugement de Dieu est toujours correctif et a en vue la réhabilitation. Les universalistes réagissent sur une base un peu différente mais semblable : la doctrine du jugement final contredit l'amour de Dieu. Comme chez les libéraux, le jugement est restaurateur dans l'universalisme.

1. Dieu est le Dieu de la justice vengeresse

Il est clair dans la Bible que le vrai Dieu est un Dieu qui rend la monnaie de la pièce. Il n'exerce pas seulement la discipline correctionnelle; il exerce aussi la rétribution et la vengeance.

Romains 12:19: Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. (cf. Deutéronome 32:35 et Hébreux 10:30).

2Thessaloniciens 1:6 C’est une preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. 6 Car il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent, 7 et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, 8 au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus.

La nature de Dieu demande que l'ordre moral de la création soit restauré. Ce n'est pas juste pour des objectifs pratiques que la justice vengeresse est nécessaire. Le re-balancement ou la rectification du mal par la juste rétribution est nécessaire parce que Dieu est un bon Dieu d'ordre. Sa justice rend au mal ce qu'il mérite, et dans ce sens, elle réconcilie le mal avec lui.

2. Dieu est un Dieu révélé dans les Écritures

Notre croyance rendue à ce point sera influencée par notre perspective de l'Écriture. Si nous croyons que la révélation proposée de la Bible est l'autorité en toutes choses, alors peu importe combien c'est difficile à digérer, nous allors croire que Dieu est un Dieu de justice rétributive.

Nos réactions face à ce que la Bible nous fait connaître au sujet de Dieu seront influencées par notre vision des Écritures en premier lieu. Si nous croyons que la révélation proposée de la Bible est l'autorité sur tous les sujets, alors peu importe comment nous trouvons cela difficile à digérer, nous allons croire que le vrai Dieu est à la fois le Dieu révélé dans la Bible et que ce Dieu est bon. Si nous croyons que Dieu est transcendant – ce qui veut dire que ses voies sont bien plus élevées que les nôtres et tellement incompréhensibles à nos yeux – alors nous ne placerons pas notre confiance dans notre raisonnement ou dans la théologie naturelle. Notre dépendance sera sur la révélation spéciale. Si nous croyons dans la vision biblique du péché humain, nous allons nous méfier complètement de nos raisonnements, de nos désirs et de nos émotions qui vont toujours tordre la vérité au sujet de Dieu à cause de notre état de pécheur. La Bible nous dit à la fois ce que nous ne saurions pas autrement au sujet de Dieu et ce que nous ne croirions pas autrement au sujet de Dieu.

3. La justice vengeresse est raisonnable

En dépit de ce que nous avons dit à propos de la raison humaine, il y a néanmoins des raisons humaines pour lesquelles la justice vengeresse est à la fois juste et logique. Chaque jour les humains crient pour que justice soit faite, pour qu'il y ait des conséquences aux mauvaises actions, pour redresser les torts par des punitions proportionnées infligées aux malfaisants. Nous sommes justifiés de dresser des cours martiales et faire des investigations concernant les atrocités commises contre les droits humains et nous sommes à juste titre outragés quand des criminels échappent aux justes punitions. La moralité perd son sens s'il n'y a pas finalement un redressage de torts.

4. Dieu est un Dieu qui a réconcilié toutes choses en Christ (déjà)

La bonne nouvelle de l'évangile c'est qu'en mourant sur la croix pour les péchés du monde entier, Christ a déjà restauré le déséquilibre moral dans l'ordre moral de l'univers.

Colossiens 1:19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; 20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.

Le propre amour de Dieu l'a déjà poussé à prendre sur lui-même la panne dans la création causée par la prolifération du mal, afin que maintenant et pour toujours le péché et Satan et le monde restent condamnés, mais que le peuple de Dieu soit délivré par sa grâce.

Ainsi donc l'amour a déjà vaincu. L'amour de Dieu a déjà conquis sa justice parce que le bon Dieu a gracieusement justifié le méchant au prix immense pour ceux qui le méritaient le moins (Romains 3:26) Le jugement futur et final est encore à venir afin d'accomplir le jugement maintenant qui a déjà eu place. À la croix, Christ a déjà porté les péchés de ceux qui croient et a condamné tous ceux qui l'ont rejeté. Alors quand il apparaîtra une seconde fois, ce ne sera pas pour porter encore les péchés, mais pour apporter le salut à ceux qui attendent et le jugement final à ceux qui ne croient pas.

Romains 1:18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,

Jean 3:18 Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Le dernier jugement est déjà prononcé sur celui qui croit ou qui rejette Christ. C'est parce que la venue et la mort de Jésus sur la croix était, dans un sens très réel, le jugement final.

Jean 9:39 Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.

Jean 12:31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.

Dieu a (déjà) réconcilié toutes choses en Christ, parce que le jugement final et le salut se sont produits sur la croix.

5. Dieu est le Dieu qui reconciliera le mal par le jugement éternel

Le jugement demeure une réalité future parce que, même si à la croix Jésus a condamné le péché, le monde et Satan d'une manière permanente, Jésus attend néanmoins avant de réaliser son règne final sur eux. Dieu va effectuer une unification finale de toutes choses en Christ, incluant les éléments mauvais dans la création.

Ephésiens 1: 9 nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, 10 pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.

L'enfer éternel, réservé pour le diable et ceux qui le suivent, n'est pas mauvais en soi à cause du simple fait que la justice vengeresse de Dieu est à la fois bonne et juste. En ce sens, la punition éternelle restaure l'ordre moral dans la création parce qu'elle équilibre la méchanceté avec la punition, et ainsi annule le mal parce que le “bien” triomphe finalement complètement.

Nous avons dit que la juste punition du mal le reconcilie avec Dieu parce que sa justice règne sur le mal; cela retaure le mal avec le bien; cela désarme la rébellion et instaure la paix. Par conséquent, la rétribution éternelle est une solution permanente au problème du mal.

Mais le jugement de Dieu est en fait un acte d'amour et est consistant avec Dieu qui est à la fois amour et lumière. Comme le démontre C.S. Lewis, c'est bon pour le pécheur d'être jugé parce que s'il échappait autrement à la justice vengeresse ce serait en fait d'excuser ce qui n'est pas correct, perpétuant ainsi le mal. Alors le jugement de Dieu concernant le mal est un acte d'amour envers sa création aussi bien qu'envers lui-même.

Il en résulte que le jugement de Dieu promouvoit sa gloire parce que cela apporte une réconciliation finale de la bonté de toutes choses. Dans ce sens, une vraie et pleine réconciliation de toutes choses à Dieu est complétée autant à travers le jugement final et éternel de Dieu qu'à travers sa miséricorde éternelle.

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