Pourquoi pas demander de la consolation plutôt, le Saint-Esprit, c'est le Consolateur par excellence, après tout ?
Jacques 1:2 Mes frères et soeurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. 4 Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu’il ne vous manque rien. 5 Si l’un de vous manque de SAGESSE, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée.
Pourquoi Jacques mentionne-t-il la SAGESSE en particulier ? Il vient de parler des épreuves juste avant, cela n’aurait-il pas été plus approprié de parler de COMPASSION envers les affligés ou de CONSOLATION pour ceux qui passent des épreuves ?
On console un enfant affligé, il n’a pas atteint le niveau de maturité d’un adulte, on ne peut pas lui demander de considérer l’épreuve qu’il traverse comme un sujet de joie..
La consolation vient réconforter l’affligé mais la sagesse amène à un niveau supérieur. L’affligé n’est pas seulement consolé par la sagesse, il devient joyeux. La sagesse permet d’envisager les épreuves comme un sujet de joie. C’est le signe d’un chrétien mature.
Jacques décrit plus loin en quoi consiste cette sagesse qui n’est pas de ce monde et qu’il convient de demander à Dieu.
Jacques 3:17 La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie.
En se comportant ainsi avec sagesse dans l’épreuve, le Saint-Esprit s’en réjouit et nous communique sa joie, alors nous pouvons expérimenter dans l’épreuve de la foi, la joie qui vient d’en haut elle aussi, une joie incompréhensible pour ceux qui n'ont accès qu'à la joie suscitée par les choses de la terre.
Compteur installé le 12 juin 2020