I. Qu'est-ce qu'un enfant hyperactif (déficit de l'attention)
Le déficit de l'attention est le problème de base.
A. Distinction entre l'hyperactif et le lunatique
L'hyperactivité (5% des enfants, 8 garçons pour une fille) n'est
qu'un des symptômes
secondaires qui ne sont pas toujours présents. Par exemple, les enfants
lunatiques (2 à 3% des enfants, autant de filles que de garçons) ont de
la difficulté à concentrer leur attention, mais ils ne présentent aucun
signe d'hyperactivité.
B. Énoncés faussés
- L'hyperactivité est le résultat d'un problème d'éducation; FAUX,
il est présent chez l'enfant dès sa conception. Cela peut se remarquer
dès le ventre de sa mère, même si parfois on ne le détecte pas avant
l'âge scolaire.
- Tous les enfants agités sont nécessairement des hyperactifs;
FAUX, l'agitation peut aussi venir de problèmes familiaux, scolaires,
sociaux.
C. Traits caractéristiques:
1° L'enfant hyperactif éprouve de la difficulté à maintenir son attention et à terminer les tâches qu'il doit effectuer.
Son attention est bonne mais elle s'effrite rapidement, elle
sera plus soutenue si l'activité est intéressante, par exemple il
n'aura pas de problème à passer deux heures en ligne sur les jeux
vidéo, concentré au point qu'il n'entendra plus le monde lui parler
autour de lui. Quand c'est moins stimulant, rester assis 20 minutes,
c'est dur pour eux.
Il va faire répéter souvent ce qu'on a dit, il n'est pas
capable de faire les tâches qui font appel à la mémoire à court terme,
par exemple on vient de lui montrer le son d'une syllabe et deux
minutes après il ne s'en souvient plus.
Donc si on lui donne trop de consignes à la fois on va le
perdre c'est sûr, et il n'accomplira pas grand-chose. Il faut donc lui
donner à faire qu'une seule chose à la fois et veiller qu'il l'ait bien
accomplie avant de lui en demander une autre.
Il commence une action avant d'attendre la fin d'une consigne, il répond avant qu'on ait fini de lui parler.
2° Il est impulsif et a donc de la difficulté à réfléchir avant d'agir ou de parler.
Cette impulsivité est vocale aussi bien que motrice, il est
impoli et coupe la parole dans les discussions des adultes non pas pour
attirer l'attention mais parce qu'il ne peut pas s'empêcher de dire ce
qui lui passe par la tête.
Il n'est pas capable non plus d'attendre son tour, il veut
toujours passer avant tout le monde. Il répond à la place des autres,
c'est plus fort que lui.
Il donne des jambettes, il bouscule. Il est plus sujet aux accidents que les autres enfants.
Il préfère avoir une petite récompense tout de suite au lieu d'une plus grande plus tard.
Il n'apprend pas de ses erreurs, il recommence toujours les mêmes gaffes, la correction n'a pas d'effet.
Il est incompris de son entourage et passe pour manquer de
volonté et d'effort, ceci engendre des difficultés à vivre en société
et à se faire des amis, il est isolé.
Il a de la difficulté à obéir, il veut toujours aller plus
loin, plus haut, il n'écoute pas. Il a de la difficulté à s'organiser,
il oublie ses livres, ses souliers, tout est à l'envers.
Il a de la difficulté à nous regarder quand on lui parle, à
cause de son attention périphérique, tout autour de lui le distrait.
C'est important de lui demander de nous regarder dans les yeux quand on
lui parle, et lui faire répéter ensuite s'il a bien compris.
90% des hyperactifs ont des résultats scolaires inférieurs à
leur capacité, ce qui cause un problème d'estime de soi, il risque de
décrocher dans l'adolescence.
3° Il est plus actif que les autres enfants car il ne peut contrôler son agitation, il
fait des mouvements inutiles et sans lien avec la tâche effectuée.
L'agitation est à son maximum entre l'âge de 4 à 7 ans puis
diminue par la suite. Le sucre ajoute à l'agitation déjà présente,
puisque le sucre fait office de stimulant chez tout le monde.
Il dort peu, il est très vif, précoce dans le langage.
On n'ose pas le sortir trop en public, personne ne veut l'avoir
aux alentours. Plus de 50% ont des problèmes de conduite; colère,
agressivité et intolérance de la frustration.
II. La cause de l'hyperactivité
A. Le problème
La partie antérieure du cerveau dans le lobe frontal a de la difficulté à sécréter
de la dopamine aux neurotransmetteurs ce qui cause un ralentissement cérébral dans des zones bien précises.
Parfois c'est aussi que l'enfant est trop jeune émotionnellement, par exemple
chez ceux qui sont nés entre juin et septembre, ils ont besoin alors d'un encadrement plus précis.
B. L'origine
L'excès de liberté et de libre arbitre est une des causes de
l'hyperactivité. Tous les psychologues vous le diront: pour s'épanouir,
un enfant a besoin de structures imposées par une autorité aimante.
Ceci le rassure et lui prouve qu'on s'intéresse à lui et qu'on le
protège.
Ajoutons-y la télévision et les consoles vidéo - passez une
heure à jouer à ce truc-là en essayant d'être performant, et vous
verrez l'état de votre système nerveux.
Enfin, les parents au travail qui n'ont pas vraiment le temps
de partager leurs connaissances, leur culture, leur expérience de vie
avec leurs enfants.
Les pédo-psychiatres et les psychologues cherchent à
déterminer bien d'autres causes. On parle entre autres de
l'hyperactivité plus répandue chez les garçons parce qu'ils n'auraient
plus d'images masculines auxquelles s'identifier où vers lesquelles se
projeter pour leur futur d'adulte. Je vous laisse penser à tout cela et
peut-être m'apporter des idées différentes et des sujets de réflexion:
les enfants sont l'avenir de l'humanité, ils méritent donc bien qu'on
se remette en question plutôt deux fois qu'une.
L'excès de nourriture et de boissons sucrées
Le
sucre - et beaucoup plus le sucre raffiné que le sucre brun naturel -
absorbe les vitamines B de notre organisme lors du processus
d'ingestion. Or, notre système nerveux a besoin des vitamines du groupe
B pour rester fonctionnel. Quand on parle de sucre, on veut dire: le
sucre, les bonbons, les jus de fruits, les crèmes glacées, le sirop
d'érable, la confiture, le miel, le yogourt glacé, etc. Un enfant qui
boit constamment du jus de fruit (même naturels, les fruits contiennent
beaucoup de sucre), et des liqueurs douces, ingurgite déjà trop de
sucre. Si on y ajoute des boissons à la noix de cola qui est excitante,
on a déjà identifié de belles causes d'hyperactivité.
C. Le degré
La manifestation des symptômes de l'hyperactivité va varier selon
les circonstances, par exemple, en présence d'un adulte qui lui accorde
toute son attention, les symptômes seront moins apparents, au contraire
s'il trouve la situation ennuyeuse, les symptômes seront à leur
paroxysme.
III. Les solutions à l'hyperactivité
A. Aide extérieure
1° Diagnostique à l'aide d'un test
Si vous pensez que votre enfant est hyperactif, prenez
rendez-vous avec un psychologue qui va évaluer votre enfant à partir
des informations que vous allez lui donner et les intervenants
scolaires que vous lui fournirez.
On lui fera d'abord passer un test de fonctionnement intellectuel qui
mesure à la fois
l'aspect verbal et l'aspect non verbal.
2° Gardiennage
Depuis janvier 1995, le C.L.S.C. offre une aide de gardiennage pour soulager les parents épuisés.
3° Soutien moral et logistique
Joignez-vous à un groupe de parents dont les enfants sont hyperactifs pour obtenir du soutien et de l'information (A.Q.E.T.A.)
B. Jeux
Faire avec lui des activités qui stimulent sa capacité de
concentration et favorisent l'interaction, tels que des casse-têtes,
des jeux de société.
Pourvoir à des activités où il pourra passer son besoin de bouger et dépenser son surplus d'énergie.
Ne pas annoncer trop tôt les vacances ou une activité plaisante, car ils sont hyperexcitables.
C. Aide en produits naturels
Les produits qui nourrissent le cerveau et le système nerveux: les phospholipides cérébraux, tels EFALEX, LERITONE JUNIOR.
Les acides gras dans un mélange équilibré (entre oméga 3, 6 et
9), comme l'huile UDO, dont vous pouvez rajouter 1 cuillérée dans les
salades, sur les légumes cuits, le riz ou les pâtes. Ils sont
nécessaires à la bonne assimilation de tous les autres nutriments et
évitent de stocker les mauvais gras. Ils ont aussi une bonne action sur
le cerveau. Expérimentalement, ils ont donné de bons résultats pour la
concentration et la mémoire.
Leritone Junior
Composition:
Ovophospholipidesmd, Vitamine E, Vitamine B1,
Vitamine B2, Niacine (vitamine B3), Acide pantothénique (vitamine B5),
Vitamine B6, Acide folique (vitamine B9), Vitamine B12
• Les Ovophospholipidesmd fournissent les acides gras
polyinsaturés à longue chaîne (AGPI-LC) nécessaires au bon
fonctionnement de l'organisme. Leurs bienfaits sont progressifs, ils
portent sur le mécanisme même de la mémoire et de son support en
régénérant les membranes du système nerveux.
• Les vitamines du groupe B permettent à l'organisme de retrouver son
énergie. Elles sont nécessaires au métabolisme intense du système
nerveux.
• La vitamine E est un antioxydant puissant qui protège les cellules
contre les dommages causés par les radicaux libres, et qui améliore la
fonction cérébrale.
Léritone junior permet, grâce à des molécules naturelles, de
fournir à l'organisme les substances indispensables pour optimiser la
forme physique et morale.
2 capsules par jour, au repas du matin, pendant un minimum de 2 mois. Léritone Junior peut être pris sur de longues périodes.
LERITONE® JUNIOR |
Investigateurs |
Indications |
Méthode de l'essai |
Durée d’utilisation |
Critères de surveillance |
Résultats |
Dr M. H. Bruxelles |
· troubles du sommeil · fatigue · diminution des doses d'antiépileptique · préparation à un examen |
contrôlé contre placebo monocentrique |
1 mois |
· Appréciation globale par le médecin |
· Résultats satisfaisants : . sommeil - Lécitone = 80% - placebo = 25% . fatigue - Lécitone = 79% - placebo = 14% . épilepsie - Lécitone = 60% - placebo = 0% . prépa.exam - Lécitone = 100% - placebo = 20% |
Dr J.J. F. Berhen (57) |
Troubles du comportement
Troubles mnésiques. |
ouvert monocentrique |
2 mois |
· Evolution du comportement - agitation - attention
· Test de mémoire de Rey - reconnaissance
- mémorisation |
Amélioration de : - l'agitation dans 52,5% des cas - l'attention dans 57,5% des cas
- la reconnaissance dans 60% des cas - la mémorisation dans 68% des cas |
Pr M. R. Marseille (13) |
Troubles du sommeil (associés à un excès de télévision) |
ouvert monocentrique |
2 mois |
Evolution du sommeil
- délai d'endormissement
- durée du sommeil |
Amélioration du sommeil dans le groupe regardant la télévision plus de 40 minutes/jour : - délai d'endormissement = diminution de 14 minutes - durée du sommeil = augmentation de 25 minutes |
D. Alimentation
Insistons sur la nécessité d'une alimentation réfléchie.
Ennemi numéro 1: le sucre
Sucre blanc, miel, sirop
d'érable, pâtisseries, bonbons, crème glacée, jus de fruits. Le sucre
consomme nos vitamines B, vitamines indispensables à l'équilibre
nerveux. La cassonade non raffinée est beaucoup moins nuisible, mais il
ne faut pas en abuser non plus.
Ennemi numéro 2 : les colorants chimiques et additifs alimentaires de toutes sortes
Il y a quelques années, un laboratoire pharmaceutique avait fait une
étude comparative de l'action des antibiotiques sucrés et parfumés à la
banane ou à la framboise versus des antibiotiques ordinaires. L'étude
avait montré que ce n'était pas les antibiotiques qui énervaient les
enfants mais les sucres et colorants ajoutés pour les rendre plus
attrayants.
Ennemi numéro 3: le fast food
Parce que c'est une nourriture dévitalisée, ne contenant plus ni
vitamines, ni minéraux, ni oligo-éléments et parce qu'elle est trop
riche en graisses animales.
Ne croyez pas que de compenser des manques par un comprimé de vitamines
(la plupart du temps fabriquées chimiquement) apporte une solution
suffisante. Rien ne remplace une nourriture saine et le plus souvent
possible faite à la maison, pour éviter ainsi tous les additifs de
conservation. Les suppléments c'est bien, mais cela n'évite pas la
fatigue imposée aux organes de détoxication par une mauvaise
alimentation.
Voici maintenant une liste de produits ayant fait leurs preuves, elle
n'est pas exhaustive et votre conseiller en produits naturels pourra
certainement vous en nommer d'autres :
1. Les huiles de poisson ont montré une action sur les problèmes
d'irritabilité et de dépression, par exemple : Efalex, Omega-3,
Learning Factor.
2. Les phospholipides cérébraux qui facilitent la concentration et la mémoire, par exemple : Leritone junior, Magnélis, A.D.D.
3. Le ginkgo biloba à doses modérées, qui favorise une meilleure vascularisation cérébrale. Par exemple : AD-FX.
E. La médication
A propos du Ritalin...
Le methylphenidate, dont le Ritalin est la marque commerciale
la plus vendue, n’est pas un médicament anodin. Le Ritalin, tout comme
le Dexedrine, font partie de la Classe 2 avec les amphétamines (speed)
et la cocaïne dans la quatrième édition du ¨Diagnostic ans Statistics
Manual¨ (DSM) de l’Association Psychiatrique Américaine (la classe 1
étant la plus toxique, ex. LSD). Encore une fois, il n’existe pas de
données établissant clairement le mécanisme par lequel le
methylphenidate exerce ses effets sur le psychisme et le comportement
chez l’enfant. On ne possède pas non plus de preuves concluantes des
effets à long terme de la consommation de Ritalin ou autres drogues
psychotropes utilisées dans le traitement du THADA.
Au Canada, des centaines de milliers d'enfants prennent le
médicament Ritalin, aux Était-Unis ce sont des millions, tandis que
dans le reste du monde, cette pratique est presque inexistante.
Des chercheurs américains ont récemment comparé la pharmacocinétique et
la distribution dans le cerveau humain du méthylphénidate (l'ingrédient
du Ritalin) et de la cocaïne. Si ces deux substances ont la même
affinité pour les transporteurs de la dopamine, il existe une
différence fondamentale au niveau de leur pharmacocinétique cérébrale.
La cocaïne entraîne des changements rapides de concentrations
synaptiques en dopamine ce qui facilite ses administrations répétitives
alors que la clairance du méthylphénidate dans le cerveau est beaucoup
plus lente que la cocaïne. La persistance du méthylphénidate dans le
cerveau expliquerait le faible taux de toxicomanie au méthylphénidate
par rapport à la cocaïne.
Ces psychotropes ne sont pas sans danger ou effets
secondaires. L’abus chronique du médicament (utilisation à long terme)
peut entraîner une accoutumance prononcée et une dépendance psychique
accompagnée d’anomalies du comportement. Le Ritalin a plusieurs effets
secondaires indésirables variant en intensité selon les individus ;
- diminution de l’appétit;
- difficulté à s’endormir;
- irritabilité
- effets néfastes sur la cognition (créativité et spontanéité diminuées);
- image de soi pauvre;
- nervosité;
- instabilité émotive;
- tics moteurs;
- parfois des troubles cardiaques (quelques cas de décès sont rapportés sur les liens suivants :
http://www.ritalindeath.com/
La privation ou le sevrage peut s’avérer particulièrement difficile.
Une surveillance accrue s’impose puisque l’arrêt du médicament peut
amener une dépression ou des épisodes psychotiques. L’état émotif de
l’enfant peut être durement atteint jusqu’à provoquer des idées
suicidaires. Des cas de suicide chez les enfants sont trop souvent
associés à un sevrage de drogues psychotropes. Des états de violence
extrême ont aussi été observés poussant même l’enfant à vouloir tuer.
Des cas de tuerie par des enfants (Colombine, Springfield, Arkansas)
ont démontré que ceux-ci consommaient ou avaient consommé des drogues
tel le Ritalin, le Xanax, la Thorazine et l’Halcion.
L’armée refuse les candidats ayant des antécédents de Ritalin...
Vous trouverez bien sûr aussi dans vos recherches sur le web des gens
parmi les médecins et les psychologues qui poussent la prise du
Ritalin, du Dexedrin ou de d'autres médicament du même groupe.
Ils estiment que les effets positifs du médicament (souvent une
meilleure concentration, donc résultats scolaires améliorés) dépassent
les effets secondaires négatifs mentionnés plus haut, effets variant en
intensité qui ne sont pas présents chez tous les enfants. Il est
important de respecter le dosage prescrit par le médecin, dosage en
rapport avec le poids et l'âge de l'enfant. Si vous choisissez cette
avenue, surveillez attentivement la santé et le comportement de votre
enfant, ne lui en donnez seulement que les jours d'école, surtout quand
il aura des examens.
F. Intervention et soutien de son environnement
Penser à des mesures comme l'asseoir près du professeur, faire un tableau de
comportement et mettre des collants qui lui permettent d'acheter des privilèges-activités.
L'école et la maison doivent avoir une approche cohérente, ferme
et constante, il doit se sentir aimé, apprécié, car il est très
sensible à ce que l'on dit.
Le déficit d'attention se compare à un handicap physique, il nécessite plus de soin et d'attention.
L'enfant a deux besoins primaires essentiels et il est important de garder un équilibre entre les deux.
1°Positif
amour, affection, valorisation, soutien, plaisir, joie de vivre
ex. dire qu'on l'aime
le féliciter sur ses bons côtés, par exemple s'il se brosse les dents sans qu'on lui ait dit.
2° Encadrement
règles, limites, structures, suivis, supervision, réprimande, punition
ex. faire ses devoirs
Il faut être plus permissif avec eux qu'avec les autres, sinon
on va passer notre temps à les reprendre. Diminuer nos attentes
vis-à-vis notre enfant, partir de ce qu'il est.
Ex. ce n'est pas approprié de lui dire "arrête de bouger sur ta
chaise" mais c'est approprié de lui dire "arrête de frapper ta soeur".
Pourvoir à l'enfant un rythme de vie régulier, stable et sécurisant.
Limiter le nombre d'amis à un seul à la fois à la maison.
IV. Évolution de l'hyperactivité
L'agitation motrice diminue à l'adolescence.
50% restent encore distraits et impulsifs, 50% sont impatients et irritables, 40% ont une
mauvaise estime de soi, anxiété chez certains, 25% sont délinquants, 30 à 50% s'adaptent à la vie adulte sans problèmes.
Plus l'enfant est intelligent, meilleures sont ces chances, l'environnement familial y joue pour beaucoup aussi..