Dans l'ouest de New South Wales en Australie, une partie du désert semi-aride a été désigné comme patrimoine mondial. Cela peut sembler curieux pour un endroit si inhospitalier. Mais il y a une bonne raison. Les évolutionnistes croient que le site représente un exemple hors de l'ordinaire des stades majeurs dans l'histoire de l'évolution de l'homme.
Tout a commencé avec la découverte de restes humains dans les dunes de sable autour de l'ancien lac Mungo - maintenant une plaine désertique où pousse une flore rachitique capable de tolérer le sel.
En 1969, on y fit la première découverte majeure ; des fragments broyés et brûlés d'un squelette qu'on a interprété comme étant celui d'une femme appelée Lac Mungo I ou plus affectueusement, la femme de Mungo. C'est la date qui lui fut assignée qui a rendu cette découverte significative. La datation au carbone-14 sur les os a donné 19,000 ans et sur le collagène 24,700 ans. Les archéologues en furent tout excités, parce que la date faisait de leur découverte le plus vieux cimetière humain en Australie.
Mais le carbone-14 datant le charbon trouvé tout près a produit un âge jusqu'à 26,500 ans. Cela signifiait que le squelette, enfoui un peu plus bas que le charbon, devait être plus vieux. Sans surprise, l'âge plus ancien du charbon fut considéré comme étant l'estimation la plus «fiable» et a rendu fameuse la femme de Mungo tant au niveau national qu'international. Jane Balme, du Centre d'Archéologie à l'université de Western Autralia, le résume bien: "Il y a une perception générale qu'il y a une compétition pour trouver la date la plus ancienne et il y a de la gloire pour qui y parvient."
Il y a effectivement de la gloire à propos de cette date. À 26,000 ans, le site de la femme de Mungo était près de deux fois plus vieux que les autres sites aborigènes trouvés en Australie, et possiblement le plus vieux site de crémation humaine au monde.
Ensuite, en 1974, Bowler et Thorne ont trouvé un squelette arrosé de poudre d'ocre rouge dans un tombeau à seulement 450 mètres plus loin. Ce squelette était bien préservé et similaire aux squelettes des aborigènes modernes. Parce que le nouveau squelette, Lac Mungo 3, fut découvert dans le même lit sablonneux ( techniquement le même horizon stratigraphique), on lui assigna le même âge que la femme de Mungo. Par conséquent, il devint fameux aussi en étant un des plus vieux rituels d'enterrement au monde (même si le sexe de l'individu fait encore l'objet de dispute).
La situation est devenue encore plus excitante quand une autre méthode de datation (la thermoluminescence) fut employée. En 1998, Bowler a rapporté que le sable provenant du site de Lac Mungo 3 avait donné un âge de 42,000 ans. Bien entendu, les résultats avec la date la plus ancienne furent gardés au détriment de ceux obtenus par le carbone-14, pourtant considérés comme «fiables».
Ensuite, en 1999, Thorne (il n'était pas pour se laisser damer le pion) et d'autres scientifiques de l'université nationale australienne ont publié une nouvelle étude approfondie sur l'âge de l'homme de Mungo. Ils ont utilisé différents morceaux d'os et de sable avec des méthodes de datation diverses - la résonance en faisant tourner les électrons (ESR), la luminescence stimulée optiquement (OSL), le thorium-uranium (Th/U) et le protactinium-uranium (Pa/U). Les résultats de toutes ces méthodes différentes concordaient sensiblement. Leur conclusion ? L'homme de Mungo était âgé de 62,000 ans ! Bowler et Magee ont décrit en anglais cet étirement de 20,000 ans comme étant une intention louable.
Il y avait juste un petit problème. La nouvelle date signifiait que l'histoire de l'occupation australienne devait être écrite à nouveau et cela affectait aussi les idées de l'évolution humaine dans les autres parties du monde. Et les archéologues australiens étaient encore embarrassés par le fiasco de l'abri rocheux Jimmium auquel on attribua d'abord un âge de 116,000 ans avant de le réduire à 5,000 ans.
Ainsi, Bowler s'est entêté à refuser les nouvelles dates. Dans sa protestation au Journal d'Évolution Humaine, il a dit: «Pour que la datation complexe, faite en laboratoire, soit une réussite, les données doivent être compatibles avec l'évidence trouvée sur le lieu d'origine.» En d'autres mots, vous n'acceptez pas une date fixée par un laboratoire sans la remettre en question. Ce n'est pas le dernier mot sur l'âge de quelque chose. Vous acceptez seulement cette date si elle est en accord avec ce que vous pensez déjà qu'elle devrait être.
C'est ce que nous avons toujours dit. C'est pourquoi nous n'acceptons pas les dates qui contredisent les évidences observées par des témoins de l'histoire humaine rapportées dans la Bible. De telles dates contradictoires ne peuvent être justes.
Bref, les dates sont erronées parce qu'elles reposent sur de fausses hypothèses. Par exemple, la méthode du carbone-14 ne tient pas compte de la perturbation du carbone pendant le déluge, il y a 4500 ans. Les méthodes basées sur l'uranium ne font pas les hypothèses correctes concernant les conditions initiales des échantillons ou à propos des conditions environnementales qui changent à travers le temps. Les dates basées sur la luminescence ont le même problème.
Alors, qui sont l'homme et la femme de Mungo ? Comme nous, ils sont des descendants de Noé et sa famille, lire Genèse 10. Après le déluge et après la confusion des langages à la tour de Babel, lire Genèse 11, leurs ancêtres ont émigré en Australie. Alors que la population grandissait, ils se sont répandus sur tout le continent. Pendant la période de glaciation, quand les pluies étaient plus abondantes, le lac Mungo était un endroit luxuriant pour y vivre, foisonnant d'animaux.
Tas Walker, B.Sc (Hons.) en géologie, B. Eng (Hons.), Ph.D.
LES MÉTHODES DE DATATION
CARBONE 14
Les dates sont déterminées à partir de la mesure de ratio entre le carbone-14 radioactif et le carbon-12 non radioactif (14C / 12C). En utilisant des échantillons qui ont déjà été vivants, par exemple, du bois ou des os, le ratio mesuré de 14C / 12C est comparé avec le ratio dans ce qui vit aujourd'hui. La date est calculée en prenant pour acquis que le changement de 14C dans l'échantillon est entièrement dû à la désintégration radioactive. Cela suppose aussi que le carbone a été en équilibre sur la terre pendant des milliers d'années.
Les dates erronées sont habituellement causées en supposant un mauvais ratio initial 14C / 12C ou bien par la contamination ou encore par la filtration. Des échantillons provenant de la période précédant le déluge vont donner des dates trop vieilles de plusieurs dizaines de milliers d'années. C'est parce que le déluge a enfoui beaucoup de plantes et d'animaux riches en 12C. Ceci donne un ratio 14C / 12C plus bas, ce qui est interprété d'une manière erronée comme étant beaucoup plus ancien.
THERMOLUMINESCENCE (TL)
Les dates sont obtenues à partir des grains individuels de minéraux communs comme le quartz. Quand de tels grains sont chauffés, ils émettent de la lumière, et ceci est comparé à la radiation «entreposée» dans la structure de cristal. On suppose que la radiation était lentement absorbée à partir de l'environnement, s'accumulant à partir de zéro à un moment donné dans le passé (peut-être quand le grain fut exposé la dernière fois à la lumière). Une date est calculée en mesurant la lumière émise par le grain minéral quand il est chauffé et en mesurant la radiation dans l'environnement où le grain a été trouvé.
Malheureusement, il y a plusieurs inconnus et plusieurs hypothèses doivent être faites :
- Le montant de radiation «entreposé» dans le minerai à un moment donné dans le passé
- La radiation dans l'environnement a dû rester constante
- La sensibilité du cristal à la radiation n'a pas changé
Tous ces facteurs peuvent être affectés par l'eau, la chaleur, la lumière du soleil, l'accumulation ou l'élimination par le filtrage de minéraux dans l'environnement, et plusieurs autres causes encore.
LUMINESCENCE STIMULÉE OPTIQUEMENT (OSL)
Les dates sont déterminées exactement de la même façon que la méthode de thermoluminescence. Mais au lieu de chauffer le grain, il est exposé à la lumière pour le faire émettre sa radiation «entreposée». Le calcul de la date repose sur les mêmes hypothèses et est affecté par les mêmes incertitudes que la méthode de thermoluminescence.
RÉSONANCE EN FAISANT TOURNER LES ÉLECTRONS (ESR)
Les dates sont déterminées sur les mêmes principes que les méthodes de thermoluminescence et de luminescence stimulée optiquement. Cependant, la radiation «entreposée» dans l'échantillon est mesurée en l'exposant à la radiation gamma et en mesurant la radiation émise. La technique de msure ne détruit pas la radiation «entreposée» comme dans le cas des méthodes de thermoluminescence et de luminescence stimulée optiquement, ainsi le mesurage peut être répété sur le même échantillon. Le calcul de la date repose sur les mêmes hypothèses et est affecté par les mêmes incertitudes que les méthodes de thermoluminescence et de luminescence stimulée optiquement.
THORIUM-URANIUM (Th/U)
Les dates sont déterminées à partir de la mesure des isotopes d'uranium et de thorium dans un échantillon. On sait que l'uranium-238 se décompose radioactivement pour former du thorium-230 (en passant par plusieur s étapes, incluant par l'uranium-234). Le calcul de la date suppose que le thorium et l'uranium dans un échantillon sont liés l'un à l'autre par la perte de radioactivité. De plus, avant qu'une date ne soit calculée, on a dû supposer quels étaient les ratios de 230Th/238U et de 234U/238U. On doit supposer aussi qu'il n'y a eu ni gain ni perte d'uranium ou de thorium dans l'environnement ou depuis l'environnement, c'est-à-dire que le système était «fermé». Cependant, les os et le sol doivent être «ouverts» pour permettre à ces éléments d'entrer et de s'accumuler.
PROTACTINIUM-URANIUM
Les dates sont déterminées sur des principes similaires à la méthode thorium-uranium, mais cette méthode emploie de l'uranium-235 et du protactinium-231 à la place. L'isotope 235U se dégrade radioactivement pour former du 231Pa. À nouveau, on suppose que les isotopes dans l'échantillon sont liés les uns aux autres par la désintégration radioactive. De plus, on doit supposer le ratio initial de 231Pa/235U, et on doit supposer qu'il n'y a eu ni gain ni perte d'uranium ou de protactinium dans l'environnement ou depuis l'environnement, c'est-à-dire que le système était «fermé». Encore une fois, tout échantillon d'os contenant de l'uranium doit avoir été «ouvert» pour lui permettre de l'accumulation en premier lieu.
Source: Creation dec 2003-fev 2004 P.36-39